PARADOXE

Chapitre 4 & 5

A son réveil brusque, elle avait l'impression d'à peine fermer les yeux tellement que le sommeil l'avait envahi. La sonnette du dortoir électrocuta les ondes sonores de toutes les dormeuses. Comme des marionnettes, elles sortirent toutes du dortoir, les yeux mis-clos, avec une attitude sommeillant. Il était 5 heure du matin et déjà les activités commencent.

Un bain froid, il y avait nul autre façon de prouver que ce lieu était un véritable enfer. Nina elle, se complaisait. À près tout pour réussir, elle devrait bien prendre des coups. Elles furent allées dans la salle de dressage pour y accomplir certaines tâches ménagères. L'objectif était de rendre propre le lieu, ajouter une nouvelle décoration.

Nettoyer, habiller. Elles se retrouvaient dans le réfectoire pour déjeuner. Après le déjeuner, elles empruntèrent le pas pour les débuts de cours. Avant tout, elles rejoignirent la chapelle pour honorer une grande coutume catholique, celle de la prière matinale.

Jusqu'à ce jour, Nina ne s'était jamais mise à genoux en face d'une statuette, une statuette représenta « Marie » la mère du christ. Un prêtre entamait la cérémonie. Les anciennes participaient pleinement au culte, tandis que les nouvelles (non catholique) dépaysées imitaient ridiculement. Ce lieu sacré abritait à son sein une tel puissance

Le bâtiment scolaire se situait au fond de tout les bâtiment, il fallait d'abord passer par l'église, traverser l'énorme terrain de football pour pouvoir déboucher sur une route principale où l'on pouvait nettement apercevoir ce milieu scolaire. À travers ce brouillard poussiéreux qui gâchait la vue, Nina aperçut le nez de cet édifice gothique où elle espérait de tout cœur totalement s'épanouir. Son cœur battait, tout à coup le doute apparu dans elle. Sa crainte de n'être pas à la hauteur l'envahit comme une montagne de sable sur une pièce de monnaie. Sa maison se trouvait loin maintenant, ses amis, sa famille y étaient tous resté. Beaucoup comme elle partageaient certainement le même objectif qu'elle. La compétition serait donc brutal, il y aurait évidemment des infusion de sang. En emprunta le chemin comme 200 autres comme elle, elle observa les autres, l'atmosphère, tout autour d'elle faisait penser à un aller en guerre. Le fait de voir l'aube et ses personnes mortes de froids portant un sac à dos lui fit donner une philosophie. Cette philosophie se basait sur la quête que toutes ses filles mèneraient pour accomplir leurs rêves. Certaines s'arrêteront net en chemin, d'autres plus douées, réussiront les yeux bandés à accomplir ce dont elles se sont données pour objectif d'accomplir. Bizarrement cet atmosphère prit un tournant cruel, elle les imaginait comme des brebis égarées qui allaient à l'abattoir, et précisément ce lycée en était bien un. Ces pensées furent interrompu par une voix douce mais ferme qui disait

- Bienvenue à toutes au lycée.

Les doyennes de chaque groupe empruntèrent des itinéraires différentes. Cet énorme bâtiment ayant plusieurs pièce était empreint d'un grand sens du symbolisme, c'est comme si chaque détail, même le plus infime, montrait quelque chose de précis qu'on ne pouvait déchiffré qu'avec le temps. Après la brève présentation des salles à laquelle Nina n'avait absolument rien compris. Le retentir aigu de la cloche rassemblait toutes lycéennes présentes en ce lieu. La cour était grande et le bâtiment semblait tourner autour de soi. Confuse, rejoint la foule absorbante en espérant voir ce qui allait s'y passer.

Une brise trimbalait son souffle froid sur le centre de la cours, cet endroit neuf ouvrait enfin ses portes. Sur le perron, les autorités scolaires, s'y trouvaient. Parmi ses autorités à l'allure prude, une dame vêtu comme une none s'avança sur la dernière marche et prit la parole. Elle avait une soixantaine d'année, son physique maigre, toujours habile, semblait être en paix avec son être. Lorsqu'elle ouvra la bouche, ce ne sont pas que des simples mots qui en sortait, Non ! C'était des preuves de sagesse.