Chapitre 7

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s'exprima-t-elle à une voix de fille effrayé. Un silence régna, suite à lors, un papier journal enrouler sur quelque-chose fut glissé du dessous de la porte et les pas s'en distancèrent peu à peu, ils furent sourds du seuil d'intensité de Nina. Perplexe, elle ne savait qui c'était et qu'est-ce que c'était cette chose enrobé sur du papier journal, elle décida donc de jeter un œil.

- De la nourriture ?

À l'intérieur du papier journal s'y trouvait du pain et du beurre, la personne qui avait fait ce geste devait savoir pertinemment ce que Nina ressente et ne voulait pas la laissé ainsi, forcément une interne, qui d'autres sa pourrait être. Elle n'eût pas le temps de plus réfléchir que déjà elle l'attaqua son repas avec hargne et sauvagerie en faisant que trois bouchées de cela, et se laissa couler sur son matela en soupira comme étouffé pendant quelques-secondes. Son estomac avait crié famine à tel point qu'elle ne savat même plus comme elle s'était endormie, une seule chose en tête à présent, celle de remercier la personne qui a songé à elle, un âge gardien. Elle s'endormit rapidement en se donnant devoir de la retrouver, et cela quel qu'en soit la sanction.

La porte s'ouvrit avec un dérangeant bruit de bois mort et laissa ainsi projeter de la lumière du soleil dans l'innocente face de Nina qui dormait. Lorsqu'elle fut réveillée, elle fut assez surprise que son sommeil n'aie pas duré, mais ça lui convenait bien tant que sa punition était rompue. Sa manière prompt à être ponctuel ne lui fit plus le même effet, pour confirmer certains doutes de la veille, elle se permit de poser des questions à Mathilde qui refaisait le lit pour une supposer prochaine victime.

- ma peine est purgée ?

- Oui.

Pendant qu'elle s'affairait à arranger cette chambrette désordonner, Nina sortie de la pièce et se dirigea en pas rapide vers sa loge à elle, dont son absence l'affligeait. Déjà entrer dans sa loge que déjà la cloche retentit, les internes devaient faire un tour dans la salle de dressage, s'apprêter et s'en aller ainsi pour le début de cour. Ayant à l'esprit que cette punition serait une honte pour les filles qu'elle fréquentaient à la cantine, elle fut tout autant surprise de constater que ce n'était rien de grave pour elles, et même qu'elles l'encourageaient en raconta leurs expériences professionnelles.

- je pourrais dire que sur ce coup tu as vraiment manquée de chance, ce cour de littérature orale était un massacre pour nos oreilles sensibles, on n'y comprenait absolument rien. Elle éclatèrent de rire, cette confidence était pour Nina quelque chose de favorable, enfin elle retrouvait celles qui lui ressemblaient, c'est génial se disait-elle.

Le reste de la journée passa tranquillement dans une sérénité ordinaire. Rien, aucun événement ne lui fit mouche pendant ce parcourt journalier, mis à part avant de plonger dans son sommeil, ses pensées se focalisant sur cette personne inconnue qui lui était venue en aide, uniquement à elle.

Il s'en est suivie de deux semaines sur le même rythme répétitif, elle connaissait désormais l'horaire et les lieux sur le bout des doigts, elle était paré donc pour accomplir ce dont elle rêvait de faire, être écrivaine. L'ayant remarquée elle-même, le métier d'écrivain n'était guère facile. Il fallait jouer en faveur de la nature et du surréalisme, être doté d'une imminente imagination, et surtout, avoir une belle plume. Tous cela, Nina n'en avait pas encore, pourtant le besoin d'écrire la submergeait, le besoin d'innovation la hantait. L'immortalité, c'est tout ce dont les écrivains recherchent, il y en a même certains qui restent passif sans publier le moindre recueil, d'autant plus qu'enfermé dans le cœur du romantisme, ils finissent éternellement insatisfait. La peur d'être mise dans cette catégorie l'angoissait, son objectif devait être réalisable, oui ! Mais comment ? En récitant du Cicéron ? En ayant une énorme passion pour le Cid de pierre corneille ? Ou même, dévorer avec une appétit vorace toutes les collections de la littérature française ? Elle en savait absolument rien, mais en cette journée spéciale où l'on y introduisait l'écriture moderne, toutes ses interrogations seraient éclaircis.

Nous étions un certains mardi, jour où l'on s'habitue au mouvement du reste de la semaine en se répétant avec confiance de ne pas s'ennuyer et tomber dans le piège de la paresse. Comme par habitude, toutes les internes se retrouvaient dans la salle de dressage pour le dernier cours de l'après-midi pour clore la journée. C'est toujours celle qui dispensait la littérature orale qui tenait l'écriture moderne, Nina, elle, pour porter une attention indéniable par besoin d'acquisition, bien qu'elle éprouva une certaines rancœur à son égard, elle s'y complaisait dans le but de ne rien rater, même pas une seule petite mimique discrète. Le cour commença comme elle s'y attendait et finit plus-que ce qu'elle le souhaitait. À peu près tous dans l'écriture lui était révélée, elle voulait apprendre encore, encore, et encore jusqu'à ce que ça aille aucun secret pour elle. Après le dîner, une fois seule dans son dortoir, elle eut une immense envie d'écrire, de mettre en pratique ce qui leur était apprise. Assise confortablement sur son bureau face à une feuille blanche, stylo en main. Elle essaya d'écrire quelque-chose, mais quoi ? Dans sa tête ce n'était que du brouillard, la pâleur de cette feuille blanche lui donnait des vertiges,c'est comme si elle voyait son incapacité en contre-plongé, ce sentiment la rongeait violemment. Ne pas être capable à faire quelques-choses, pour elle, c'était une torture qui remettait en cause ses capacités, cela l'amenait à se poser ces questions : suis-je capable, ne me suis-je pas gourée en chemin ? La sonnette qui interpellait toutes les autres retentit à nouveau, c'était l'heure de recréation. Elle referma son carnet, le fourra dans son sac, et descendit. 

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 23, 2018 ⏰

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