J'étais devenue amie avec Katherine. C'est vrai qu'on avait droit au pire traitement de la prison mais elle était plutôt endurante, fière et n'avait pas sa langue dans la poche. Elle n'hésitait pas à remettre les gardiennes à leur place... Même si ça lui valait d'être frappé. Sa haine contre les parents de ce garçon était tellement immense, ça la poussait à survivre. Et moi aussi je me suis mise à me focaliser sur ma haine envers les Mikaelson. Et rien que de penser que ma fille porte le même nom que cette ordure d'Esther, que Mikael, que Kol... Ça me rend malade. Ma seule lueur c'est que Rebekah s'occupe d'elle et qu'elle l'emmène voir ma famille quelques fois.
... Ça fait 7 ans que nous sommes ici. J'ai perdu du poids et j'ai des blessures sur le corps... J'aurai des cicatrices sur le corps. Katherine va souvent voler de la nourriture dans les cuisines des gardiennes parce que nous deux n'avons droit qu'à un repas par jour... Les parents de l'homme qu'elle aime et les parents de celui que j'ai aimé veulent nous garder en vie pour nous voir souffrir. 7 ans. Les gardiennes m'ont dit qu'Esther avait payé très cher pour que je ne sorte jamais... Elle avait peut-être peur de moi et de mes menaces. J'ai juré de me venger. Et c'est ce que je compte faire. Je suis de corvé aujourd'hui... Je suis en train de passer la serpillière dans le couloir en écoutant Katherine raconter une anecdote de sa vie en Bulgarie. À chaque fois qu'on doit nettoyer ensemble elle ne fait rien et s'assois
Katherine : C'était tellement beau...
Marianne : Sinon tu peux aussi passer la serpillière.
Katherine : Tu m'as bien regardé ?
Je lève les mains en l'air et termine mon nettoyage.
Katherine : Tu sens ça ?
Je la regarde, il y a une odeur de brûlé. Y a un feu dans la cuisine des gardiennes et il se propage dans la prison.
Marianne : On doit donner l'alerte
Elle m'attrape la main
Katherine : Tu es folle ? C'est notre chance de nous évader. Tout le monde sera occupez avec le feu, toi et moi on va en profitez pour se tirer.
Marianne : Mais elles vont mourir
Katherine : Mieux vaut elles que moi. Les gens qui m'ont enfermé ici ne se sont pas gêné pour me faire entrer ici alors pourquoi moi je me gênérais pour en sortir.
Elle me fait un sourire de diablesse. Et elle commence à marcher vers la sortie. Je regarde la cuisine prendre feu et la suis en courant. Au moins j'aurai gagné des années. Des gardiennes ont donnés l'alerte incendie. Les cellules sont toutes fermées... Ces femmes vont mourir.
Katherine : Écoute... On est à deux doigts de sortir. De se venger, de retrouver nos vies, nos enfants et toi tu veux rester ici ? Soit on s'évade soit on meurt et je ne veux pas passer mes derniers instants à pleurer et à avoir des regrets. Alors à toi de décider si tu me suis où si tu reste là.
Marianne : Je te suis.
On entend le bruit d'une explosion... Sûrement le gaz. C'est effrayant. Katherine ne semble pas s'en soucier plus que ça et saute. Je fais de même, personne ne nous suit mais par précautions on commence à courir.
Katherine : On a réussi,... On est libre
Elle commence à crier de joie et je me mets à pleurer... Je vais enfin revoir ma fille.
Katherine : C'est le début de notre revanche sur la vie !
Marianne : Vive la liberté
Katherine : Premièrement il me faut un téléphone. J'appelle mon père pour lui expliquer tout ce que j'ai subit ici... Mes parents doivent être mort d'inquiétude
Marianne : Je crois que je vais rentrer.
Katherine : Tu as dit que tu allais te venger de cette famille. Viens avec moi en Bulgarie.
Marianne : Quoi ? Pourquoi ?
Katherine : Le seul moyen de te venger de quelqu'un de puissant c'est d'être toi aussi puissante. Tu vas débarquer là bas et dire quoi ? "Je suis la fille que vous avez envoyer en prison et je suis là pour me venger" ... Tu crois qu'ils vont faire quoi ? Et c'est pareil pour moi. Je veux me venger et retrouver mon enfant mais je dois d'abord aller chez moi...
J'hoche la tête... Katherine est vraiment très intelligente.
Marianne : On peut aller chez moi. Juste pour reprendre des forces et appeler chez toi
Katherine : D'accord.
On est à la prison de la ville. Grâce à ses talents de séductrice, un homme nous a déposé en ville. On est arrivé au petit matin. Ça fait tellement longtemps que je suis venu ici. On marche jusqu'à chez moi et je suis choquée par le spectacle qui s'offre à moi.
Katherine : Il n'y a pas de maison ici...
Je ne comprend pas. Je vivais là. C'est l'endroit exact où ma maison est censé se trouver.
?? : Marianne...