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     La musique à fond dans ses oreilles, Manu, longeait les rues de son quartier, la tête sous sa capuche, vide de pensée.
  Au bout d'une dizaine de minutes, son téléphone sonna sur un appel de son dealeur, Doum.
Il lui réclamait 70% de se qu'elle avait vendu la semaine dernière et lui donna un lieu de rendez-vous qu'elle se dépêcha d'atteindre.
  Le lieu, constata t-elle dès qu'elle y fut, était la plus grande et populaire boite de nuit du secteur. À cette heure de fin après midi, la boite n'était pas bondée mais la musique restait tout de même assourdissante.
   Assis sur une des banquette qui meublaient les recoins de la salle pour les danseurs un peu fatigués ou voulant boire tranquillement, Doum buvait un château blanc 1947  en compagnie d'une black habillée vulgairement à la façon de toute pute qui se respecte et dès qu'il eut aperçu Manu qui se tenait près du bar, il se leva et alla la rejoindre.

__ Yo!

__ Salut Doum, lui répondit Manu en lui tendant son argent. 

    Il compta l'argent, remit les 30% de Manu, avant de reprendre parole, un sourire en coin façon Black junky.

__ Si tous mes gars pouvait être comme toi. T'es la meilleure...

__ Wouais...

__ La prochaine est pour vendredi.

__ OK.

  Une fois dit, Manu était sur le point de partir lorsque Doum l'arrêta l'avant bras.

__ Reste prendre un verre avec moi.

__ Non merci Doum. Je dois rentrer (elle dégagea son bras) à vendredi.

  Elle sortit donc, mais sous de regard insistant de Doum qui une fois ses fesses hors de son champ de vue, alla rejoindre la belle pute qu'il embrassa vigoureusement.

    Une fois dehors, Manu respira un coup avant de reprendre sa marche. Son téléphone, jusque là rester dans la poche de son sweat à capuche, sonna encore. C'était Stessy.
Elle l'invita d'abord à une soirée que Manu fit vite de refuser catégoriquement, avant de lui raconter comme à chaque fois son histoire avec sa dernière conquête. Cette fois-ci c'était un beau métis d'une vingtaine d'années qu'elle avait réussi à pécho dans une des nombreuses soirée auxquelles elle aimait assister et comme toujours, plein les poches. Elle ne tarissait pas d'éloges pour ce mec à un point que si Manu ne la connaissait pas, elle aurait cru que son amie avait un coup de foudre, quelque chose qui était comme un tabou pour Stessy.
 
   Leur conversation prit fin lorsque Manu arriva au supermarché où elle fit quelque achats pour leurs repas pour deux semaines.

   Ainsi donc, les mains chargées de provision, elle rentra dans leur cité __Il était six heures du soir.  Un voiture de police était garée dans la cour, chose habituelle pour les habitants de la cité qui l'ignorait royalement __Au moins une fois par semaine, la police était présente.

   Sans s'inquiéter donc, de ce qui pouvait se passer, elle monta vers son appartement.
  Elle sortit ses clés pour ouvrir sa porte et remarqua celle de sa voisine ouverte.

__ Je crois qu'elle est de retour, dit Ludvina aux policiers qui se tenait devant elle lorsqu'elle vit Manu.

   Aussitôt, les deux agents sortirent et interpella Manu lorsqu'elle s'apprêtait à ouvrir sa porte.

__ Mademoiselle!

   Sentant que s'était elle qu'on appela, elle se retourna vers les deux flics et aussitôt, sans le vouloir, son coeur se mit à battre fortement.

__ Oui..., répondit-elle avec hésitation.

__ Êtes-vous Mademoiselle Emmanuela Owen?

__ Oui...pourquoi?

__ Êtes-vous la soeur du jeune Endrew Owen?, demanda toujours le même policier

__ Ouais? Qu'est-ce qui se passe avec mon frère, demanda t-elle réellement inquiète.

__ Votre de frère a eu un grave accident. Il a reçut une balle perdue et est actuellement aux urgences.

__ Quoi!!!, cria Manu en laissant tomber ses sacs.

   Elle avait l'impression de rêver, d'avoir reçu une tonne sur la tête.

__ Pouvez-vous répéter? Dit elle d'une voix étrangement calme.

Le policier se répéta et à chaque fois qu'il parlait, à chaque mot de la terrible nouvelle prononcé, Manu avait l'impression d'avoir le coeur piétiné.

__ Excusez moi, dit elle au bord de la panique, le souffle court.

Elle ouvrit la porte, se précipita à déposer les sacs qu'elle avait ramassés. Au même moment, les policiers, annoncèrent la nouvelle au père qui resta muet et devint pâle.

  Sans les prêter attendions, Manu sortit de l'appartement en trombe et prit un taxi qui la déposa devant l'hôpital. Courant jusqu'aux services d'urgences malgré l'interpellation de certains médecin, elle arriva devant l'accueil du service.

__ Mon frère! je veux voir mon frère! Où est Endrew?, cria Manu

__ S'il vous plait calmez-vous- vous., dit la dame de l'accueil.

__ Vous vous calmerez vous si votre fils était aux urgences? gronda Manu.

__ Écou-

__  Non! Je veux le voir... S'il vous plait.( une larme s'échappa).

__ Quel est son nom, demanda la dame dans un soupire.

__ Endrew! Endrew Owen!

__ ...

__...

__ Il est encore en salle d'opération. Vois pouvez patienter mais ça sera long, finit par dire la dame après avoir consulté son ordinateur.

__ ... ( une deuxième larme s'échappa)






















Cinq heures plus tard dans la chambre de Endrew

















__ Oh mon Dieu (mains tremblantes sur la bouche)... Endrew...( une avalanche de larmes survint)


À vendre: Ma VirginitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant