~Chapitre 3~

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{Charlène Monrose en multimédia.}

//Je démarra et sentis des mains se poser sur mes hanches, je dégagea un frisson incontrôlé et prit la route en sentant ma camarade sourire derrière moi.//
~
Le trajet fut rapide, une fois arrivées devant la maison de ma camarade, elle descendit de la moto et me rendit le casque.
« Merci Gaël ! »
Charlène sourit et attrapa ma main, ce geste me surprit mais étonnamment je me laissais faire. Charlène me dit d'une douce voix.
« N'hésite pas venir me voir si tu as un problème. »
Elle me sourit et rentra chez elle.
Ébêtée, je resta devant le péron au moins cinq minutes avant de retrouver mes esprits et de reprendre la route, heureuse et très satisfaite de ma journée.

Lorsque j'arriva chez moi et franchis le seuil de ma porte, un être endiablé et surexcité aussi appelé, mon petit frère fonça sur moi avec la vitesse d'un bolide de formule 1.
« Wouah...Alex doucement ! »
Je lâcha mon sac et pris mon frère dans mes bras.
« Alors ta journée ? » Me demanda t-il.
« Très bien et toi fripouille ?! »
Toujours aussi souriant Alex me raconta sa journée tendis que je montais dans ma chambre pour y poser mes affaires. Il sauta sur mon lit et continuait son récit.
Je rigolais en le voyant se balancer sur mes draps.
Mais alors que je me tordais de rire, ma respiration se bloqua d'un coup. Je suffoqua très vite et tomba sur le parquet. Alex s'immobilisa et se mit à hurler, paniqué.
« MAMAN !! »
Je n'entendais presque plus la voix brisée de mon frère lorsque qu'il s'approcha de moi en pleures.
« Gaël... »
Il mit sa petite main sur ma joue, il la retira directement, mon visage devait être brûlant.
Je ne pouvais plus respirer et ma trachée était si brûlante que j'avais l'impression de vomir à chaque souffle.
Le dernier bruit que je pus distinguer était celui de la porte de ma chambre qui claqua en s'ouvrant sur ma mère qui arrivait en courant totalement paniquée. Avec une force incroyable, elle me souleva et me porta jusqu'à la voiture.
Ma vue se brouilla, je ne voyais plus qu'un voile noir...j'avais mal, très mal.

Charlène d'AlexandriaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant