~Chapitre 4~

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//Ma vue se brouilla, je ne voyais plus qu'un voile noir...j'avais mal, très mal.//
~
Je sentais une énorme pression sur mon poignet, un tiraillement aigüe parcourait mon bras en totalité, je me redressais en grimaçant tellement c'était désagréable.
Je vis alors qu'un tube se trouvait planté dans mon bras, une perfusion, c'était la source du tiraillement.
Après m'être installée en position assise, je regarda où je me trouvais.
Une chambre d'hôpital évidemment.
Les souvenirs d'hier resurgirent, ma trachée et tout le reste.
Je soufflais d'exaspération et mis ma main sur l'auteur de mon état. Ma gorge était enflée, mais plus que d'habitude.
La porte de ma chambre s'ouvrit.
« Bonjour Gaël.
-Dr. Montrose...»
Le dit docteur d'avança vers moi et s'assit sur une chaise à côté de moi.
« Comment tu te sens ?
-Fatiguée... »
Je baissa aussitôt les yeux, je détestais la manière dont le docteur me regardait, les yeux remplit de pitié.
« Hier ce n'était qu'une crise, ça risque d'arriver plus fréquemment maintenant que ton traitement s'est arrêté. » Expliquait-elle.
« Et il n'y a plus aucun traitement possible pour mon cas ? »
Le doc me regardait sans me répondre, mais je savais ce que voulais dire son silence. Je ravala difficilement ma salive et dis d'une voix brisée.
« Alors...ça y est je vais mourir ? »
Le docteur Montrose redressa rapidement le regard vers moi et dit clairement.
« Non, non Gaël tu ne vas pas mourir, aujourd'hui il faut que tu laisses le temps au traitement de faire effet. Mais je peux t'assurer que tous tes tests sont bons, tu ne vas pas mourir, sûrement refaire quelques petites crises comme celle d'hier avant que le traitement détruise ta tumeur. Tu comprends ? »
Je lui fis signe que oui. Je me sentais rassurée et plus légère.
Le docteur me laissa seule, je la vis discuter avec ma mère dans le couloir puis cette dernière vint me rejoindre.
« Coucou ma puce...
-Salut m'an. »
Elle embrassa mon front puis me prit dans ses bras.
« Tu nous as fait peur tu sais.
-J'imagine bien. Je me suis fais peur moi même... »
Après une journée à l'hôpital, je pus en sortir avec une nouvelle canule et un masque oxygène en cas de nouvelles crises.
Une fois rentrée chez moi, je vis mon frère en coup de vent histoire de le rassurer puis je m'endormis jusqu'au lendemain.

Charlène d'AlexandriaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant