Charlène d'Alexandria

~Chapitre 5~

//Une fois rentrée chez moi, je vis mon frère en coup de vent histoire de le rassurer puis je m'endormis jusqu'au lendemain.//
~
Le lendemain, ce sont des toquements répétés à ma porte qui m'ont réveillés.
Je m'étira rapidement et cria.
« Entrez ! »
La porte s'ouvrit sur Charlène qui paraissait terrifiée.
« Char... »
Je ne pus en dire plus qu'elle me sauta dessus et me serra fort dans ses bras. Ce geste me pris de court mais j'en profita, je devais bien avouer que Charlène me plaisait énormément.
Alors que notre étreinte durait je sentais quelque chose de doux et frais dans ma nuque et mon cou, des lèvres...Charlène m'embrassait.
Envahie d'incompréhension, je frissonna sans le vouloir.
Je repoussa Charlène, prise d'une envie de comprendre.
Une fois séparée d'elle je mis ma main dans mon cou et caressa les marques des ses baisers sans comprendre pourquoi.
Charlène me fixait, les joues rosies, apparemment gênée.
« Excuse moi, j'ai eu si peur quand j'ai appris que tu étais retournée en urgence à l'hôpital...»
La voix de Charlène avait changée, elle était désormais faible et triste.
« Je...je comprends mais tu n'étais pas obligée de me...marquer comme ça.
- Si je l'étais. »
En un éclair elle s'était rapprochée de moi, ses mains croisées dans les miennes, je ne réalisais rien, mon cerveau marchait au ralenti.
« Je...viens de me réveiller, j'ai du mal à tout comprendre... » Déclarais-je en souriant timidement pour justifier mon état. Charlène me fixait et replaçait mes cheveux rebelles derrière mes oreilles. Je m'autorisa à plonger mon regard dans ses incroyables yeux violets. Ils me paralysaient, je n'osais plus bouger tellement ils étaient beaux, je ne pouvais pas l'expliquer autrement.
« Tu les aimes mes yeux ? » Dit-elle après un silence.
« Ils sont merveilleux. » Répondis-je tendrement.
Charlène plongea sa tête dans mon cou en chuchotant.
« Tu es bien la première à dire ça... »
J'écarquilla les yeux et pris son visage dans mes mains, si près du mien que je sentais son souffle caresser mon nez.
« Et suis-je la première à te faire ça ? »