~Chapitre 8~

463 28 0
                                    

//« Je suis désolée... »
Son corps tout entier lâcha prise, elle tomba dans les pommes.//
(Le passage en gras est un rêve de Charlène.)
~
Instinctivement, j'hurlais son prénom dans toute la maison.
« Gaël ! » Je me penchais sur elle en même temps que je composais le numéro des urgences. J'attrapa ses épaules et ses jambes et je la souleva, jusqu'au salon.
Le SAMU arriva un peu plus tard, ma brune fut emmenée à l'hôpital.
Lorsque je pénêtra dans la chambre où elle se trouvait, je m'effondra de pleurs et de chagrin.
Allongée, léthargique et inconsciente, un masque à oxygène sur la bouche et le tintement régulier et vrillant de la machine qui mesurait son rythme cardiaque.
Ma bien aimée avait perdu tout ce qui la rendait si belle.
Jamais je n'avais vu plus triste spectacle, nos belles années était en train de partir en fumée, je redoutais le pire pour celle que j'aimais.
Je m'assis sur une chaise et avança à côté du lit de Gaël. Je fixais son visage, et caressais ses joues du dos de ma main en attendant un miracle.
L'attente insupportable me fatigua, je m'endormi ma main gauche croisée dans celle de Gaël.

Il faisait noir, si noir que je ne percevais rien autour de moi, j'entrais dans une petite pièce demi éclairée par une lumière blanche.
Je vis Gaël, au fond de la pièce debout face à moi. Elle avait le regard vitreux, le visage livide et une expression fermée, du sang coulait de sa bouche et ses yeux.
Des larmes trempaient son visage et ses joues étaient d'une rougeur alarmante. Je voulus avancer vers elle, mais je ne pouvais plus bouger, j'étais paralysée.
Gaël avançait lentement, elle levait ses main droit devant elle, elle marchait en titubant.
« Gaël... » Je ne comprenais pas, j'étais perdue, que...que faisait-elle ? Elle me faisait tellement peur.
Elle s'arrêta de marcher, puis me sauta à la gorge en hurlant.

Je me redressa très rapidement sur la chaise en sueur et terrorisée, la respiration bloquée je me mis à souffler bruyamment.
Après que je me sois calmée, une voix d'une douceur infinie que je connaissais bien arriva à mes oreilles.
De suite, je releva la tête et vit mon amour, éveillée le sourire aux lèvres.

Charlène d'AlexandriaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant