partie 11

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                  PDV de Nadia

J'étais à fond dans la discussion avec Mamy, Quand soudain Mon téléphone sonna.

? : Bonjour

Moi: Allô

? : Allô, êtes vous une membre de la famille d'un certain Bassirou. Je peux en déduire que vous êtes sa femme, Hum... Votre mari vient de faire un accident de voiture

Moi: QUOI,

C'est comme si le monde a arrêté de tourner, la dernier phrase n'arrêtait pas de répéter dans ma tête, J'ai refusé la réalité, C'est comme si c'était un rêve, C'est Mamy qui a continué l'appel pour savoir les autres détails, comme dans quel hôpital était il. Qu'en t'a moi j'étais immobile, sans voix et la situation me dépasse. On est enfin arrivé à l'hôpital donc j'ai trouvé des visages crispé, l'odeur de l'alcool mélangé avec le sang, comme tous les hôpitaux, j'en ai prit l'habitude de ses visages et de cet odeur, On s'est dirigé vers un couloir prolongé , Au fond il y a une porte qui était une petite chambre, et c'est celle que Madame l'accueil nous avait indiqué, quelque minutes plus tard, un homme vêtu d'une blouse blanche, des lunettes aux yeux, je peux en tirer que c'était le docteur, C'était à peine si je pouvais déplacer ou parler , c'était Mamy qui demandait des nouvelles.

Mamy: comment se porte t' il ?

Docteur: rien de grave, mais juste quelque blessures sur le visage

Mamy: est ce qu'on peut le voir

Docteur: Oui, Mais il dort encore

Mamy : OK, juste quelques minutes

On se dirige vers la porte, elle s'ouvre sur un lit donc Bassirou était couché avec des bleus sur le visage comme l'avait dit le docteur, je me sens soudain responsable de cet accident, car si je n'étais pas têtu avec lui,ceci n'allait pas dû lui arriver,et mes larmes commençaient à couler, mamy vient me consoler, ce qui me rend à pleurer de plus belle, jusqu'à que le médecin nous demande de rentrer et de nous reposer, et nous dirigeons vers la sortie, arrivé à la maison, il fait déjà tard et je n'ai pas fermé l'œil toute la nuit , je me suis levé en milieu de la nuit et prie pour demander pardon à Dieu et aussi pour qu'il se rétablisse et joint à nous. Je me suis réveillée plus tôt que prévu et j'aille réveiller mamy, Mais la pauvre, je l'ai trouvé se concentrer sur ses cahiers, elle était à fond dans ses révisions et je me rappelle quand j'étais dans cette classe, je ferais comme elle, et sa voix remplie de fatigue, tristesse etc.Me fait revenir à la réalité

Mamy: Ah, t'es là, entre, ne reste pas là bas

J'entre dans la chambre et je m'assois sur le lit

Mamy: je pense que tu n'as pas dormi avec tes cernes

Moi: Oui c'est vrai que je n'ai pas fermé l'œil , comment pouvais je dormir avec mon mari qui est à l'hôpital ?

Mamy: je comprends parfaitement, Tu as raison, Mais Bassirou n'aimerait pas te voir dans cette situation.

Et c'est vrai, Il suffit juste que j'ai mal à la tête et il s'inquiète grave. Je m'en souviens quand j'étais enceinte, Il suffit que j' emet un petit cri et il vient me demander des " qu'est ce qui ce passe ", "on va voir le médecin ", Ou " t'as faim " , j'en rigolait, même parfois je fais exprès pour voir ses réactions qui ne m' empêchent pas de rigoler. Tantôt deux gouttes de larmes m'ont échappé de l'œil
Et Mamy vient me prendre dans ses bras, j'en avais tellement besoin.

Mamy: shuuut ! Toi aussi, reste forte, la situation nous dépasse tous et il faut pas pleurer toi aussi.

Moi: mamy, tout ceci est de ma faute si je l'avais écouté, Il n'aurait pas sortir jusqu'à faire un accident, je me sens responsable de ce qui lui est arrivé

Chronique D'amira: Une Vie ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant