nuit
les cigales qui pointillent
la nue
comme une chaîne d'or grelotante
les toits respirent doucement
et les nuages s'échappent en volutes
que la lune tâche de blanc et d'orangela brise virevolte et transporte les rêves
fumées d'humains qui grésillent en silence
la feuille de chêne frémit délicatement
comme prête à mourir et se laisser choirvoile divin de l'astre blanc
ses cratères gris contemplés
par la plus fébrile innocence
et les souvenirs de mots fantasquesl'air est un velour chargé de souffles assoupis
des lèvres s'y blotissent pour glorifier l'amour
dans un murmure teinté d'onirisme