Sans amour fixe //TERMINÉ\\

« Une aptitude au mensonge »

Cours de math. Ennuie totale.

Comme je l'ai dis ce matin, les mathématiques sont seulement de la logique.

Un et un font deux, maintenant qu'on sait ça, on c'est tout !

Je m'occupe à regarder par la fenêtre, espérant qu'un pigeons se trompe dans un battement d'aile et s'écrase lamentablement sur le sol.

Mais rien de ça ne ce produit.
Non, la vie prend un cours normal.

Une personne née, soit elle aura une belle vie, soit une comme la mienne.

Une personne meurt.

Une autre tombe.

Certaine sombre dans l'oublie.

Quand d'autre monte ou remonte à la surface.

Certaine s'endort au chaud sous leur couette.

D'autre dans la rue.

La vie est seulement une grande boucle, pathétique.

Je souffle.

- Et bien mademoiselle, comme mon cours à l'air de vous ennuyez, vous pouvez venir régler ce problème au tableau.

- Il reste, elle regarde ça montre, deux minutes avant la sonnerie. Personne n'ira manger dans cette classe tant que vous ne l'aurez pas résolue.

Toute la classe souffle, certain m'insulte.
Je me dirige tranquillement vers le tableau. Je scrute le tableau trente secondes. Le problème faisait le tableau entier. Je retiens chaque nombre, chacune de leur place.

Ok.

L'avis des autres, je m'en contre fiche. Je pose le feutre sur le bureau.

Je m'éloigne pour avoir de la place .

Je ferme les yeux quelques secondes, je rouvre les yeux. Les chiffres apparaissent dans mon esprit.
Avec mes main je les déplaces, j'offre un spectacle sûrement marrant aux autres.

Au bout d'une minutes, je reviens sur terre. Je regarde la prof et ricane.

- Pathétique...

Elle ouvre grand les yeux. Avant qu'elle ne réponde j'écris la solution.

- Bien essayée de nous embrouiller avec tous ces chiffres qui s'annule par paire.

Je regarde ma montre, récupère mon sac, range mes affaires et me dirige vers la porte.
Au moment où je touche la poignée, la sonnerie sonne.

J'aime tellement avoir raison.

Je me dirige vers le self et m'assoie à la table de la bande de ce matin.

- C'était quoi ce truc que t'a fais en classe ?

- Je réfléchissais, ce problème était pathétique Castiel.

Une voix un peux criarde ce fait entendre dans mon dos.

- Ah mais c'est la psychopathe de ce matin !

Je plaque mes mains contre la table, la moitié du self se retourne.

- Je ne suis pas une psychopathe, je suis une sorte sociopathe* de bas niveau.

(*sociopathe= Personnes ayant des troubles de la personnalité amenant à être asociale ou/et de l'indifférence vis-à-vis de la vie social ou/et émotionnel.)

Je le répond rapidement, saoulée que l'on vienne m'embêter.

- Socioquoi ?

- Tu n'auras qu'à chercher sur internet, ça occupera tes soirée sans intérêt, à moins que tu n'ailles faire chiez ton frère ?