« Une pierre deux coups »

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Je marche jusqu'au lycée, je rentre dans la salle de cours en retard.

- Vous avez un mot ?

- Je vous le montre à la fin du cours.

Je m'assoie au fond de la classe et regarde par la fenêtre.

Un débat est déjà mis en place, c'est une personne totalement débile qui tient le monopole.

- Non ! Quand ont est calme on est forcément discret !

Je lève la main, ça ne me fera pas de mal de participer un peux.

- Revois ta définitions. Tu me trouves discrète ?

- Non surtout pas toi la-

- Pourtant regarde. Je suis calme. Et avant que tu ne le dises, non ce n'est pas du self contrôle.

- N'empêche, une personne calme est souvent timide.

- Non.

- Je...

Le professeur ricane, tout le monde me regarde et je reporte mon attention sur les arbres.

A la sortie du cours, Castiel m'interpelle.
Je m'arrête et l'attend.

- Samedi, je viens chez toi pour l'exposer.

- Samedi je peux pas, je travaille.

- Pourquoi tu travailles ?

- Pourquoi tes chiants ?

- Pourquoi tu restes seule ?

- Pourquoi vous la croyez ? Viens devant le lycée dimanche à 17h00.

Je pars.

                   ~~~~~

- Pourquoi tu me fais venir à 17h00 ?! J'ai des choses à faire moi à cette heure là.

- C'est plus sûre pour moi de sortir à cette heure là.

- Hein ?

- Allez bouge toi !

On marche en silence, on arrive à mon quartier.

- Tu habites ici ?!

- Non je fais un détour pour le plaisir des yeux.

On continu de marcher, Diego sort d'un  coin d'une ruelle avec une égratignure sur le visage.

- Lut' Diego .

- Lut' Lana, c'est lui l'batar qui t'a fait mal ?

- Ouep.

- Tu m'appelles si ta besoin.

- T'inquiète !

Je souris en coin voyant la tête de Castiel.

J'attrape le bras de Castiel et le force à courir pour éviter les problèmes .

On rentre dans le haut de mon immeuble et je me masse rapidement ma cheville enflée et rouge.

- C'étais quoi ça ?

- La vie des bas quartiers.

Je monte en haut déverrouille la porte et donne un coup d'épaule pour l'ouvrir.

- Voici mon humble demeure.

Je m'assoie sur mon lit de camp et enlève mes chaussures.

- Si ta soif, la salle de bain est derrière la porte.

Sans amour fixe   //TERMINÉ\\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant