Enfin ! Plus de stupide béquille. Je monte sur le toit faussant compagnie à la bande, je monte les escaliers et je pousse la grosse porte interdite d'accès.Les surveillants pensent qu'un simple panneau suffit, ridicule.
Une fois sur le toit je remarque directement la silhouette du rockeur, je pars m'appuyer sur la rambarde à coté de lui.
Il a le regard rivé sur la ville, mais pas n'importe où, non, vers les bas quartier.
J'esquisse un sourire.
- Alors tu trouves des choses intéressantes ?
- On peut dire ça...
- De nuit c'est encore plus beau.
- Pourquoi ?
- Peux de fenêtre son allumé, les lueurs du feux des SDF rend un côté... Mystérieux ?
- Enfin je c'est pas, c'est vraiment comment l'expliquer. Continuai-je.
- Comment c'est la vie là-bas ?
- A la fois dangereuse, mais aussi super.
- Le matin on se fait réveiller par des fracas ou des disputes, la nuit on fait des insomnies à en perdre la tête, c'est aussi vivre la peur au ventre quand on est bord d'une fenêtre.
- Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai reçu une bouteille en verre ou même une brique par la fenêtre.
- Comment tu fais pour aimer ça ?
- Parce que là-bas, ce n'est pas vraiment la loi du plus fort, c'est plus une question de respect. Le respect est extrêmement important. On y rencontre des personnes très humaine.
- Je... Je pensais pas que c'était comme ça... Tu gardes encore contacte avec eux ?
- Tout le temps, je ne les abandonnerais pas, ils ont toujours été là quand j'avais besoin et j'ai toujours fait de même.
- Je-
On se fait couper par le bruit de la porte qui s'ouvre, merde un surveillant !
Castiel jette sa cigarette me prend le poignet et cours derrière un gros bloc de béton.
Il me plaque au mur, nous somme tout les deux face à face, collé dans un petit espace entre le mur et le bloc.
Il me fait signe de me taire.
Bah je suis pas conne, idiot !- Y'a quelqu'un ?!
La tension monte, si on se fait choper, on est foutu.
Le parfum de Castiel vient me chatouiller les narines et je retiens un éternuement.
Lana la romantique bonjour ! Heu, je viens de penser quoi là ?
Il est pas question que je devienne nunuche et que je passe par des pseudo phase de réflexion du style :
« oh la la je crois que je l'aime mais enfaite je sais pas, je peux pas l'aimer parce que patati patata... »
La porte se referme, Castiel me laisse sortir en première puis il me suit.
Nous respirons enfin !
- On a eu chaud !
- J'ai vu.
- Je...
- Oui Castiel ?
- Ça te dis, je t'invite grailler à un fast-food pas loin ?
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Sans amour fixe //TERMINÉ\\
RomanceTravailler pour survivre, Observer pour détruire. Fanfiction AS Castiel.