La patinoire (Terminé)

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J'me réveille. Quelqu'un me caresse les cheveux. J'ouvre doucement les yeux et tombe nez-à-nez avec Mélissa. Elle est vraiment à 5cm de mon visage, ce qui me fais pousser un cri de surprise.

Moi- Ahhhh!!!!!

La porte s'ouvre en grand et puisqu'ils s'étaient tous précipités pour voir c'qui s'passait, ils se sont MAGNIFIQUEMENT cassés la gueule et on a tous explosé de rire. J'me tourne pour voir, qui me faisait des caresses et sans surprise, c'était Charlie. Elle me fait ça les matins où j'me lève trop tard.

Yro- Ça va pas de gueuler comme ça??!
Sully- Tu nous a fais trop peur!!
Lolo- J'en ai entendu des miss gueuler, mais jamais aussi fort. Tu pourras pas le faire en scret mamène.

Dit-il en regardant Lucas.

Lucas- J'aurais pas besoin d'le faire en scret, puisqu'on fera rien.

Il s'relève d'un coup, sort d'la chambre et on entend la porte d'entrée claquée.

Théo- Putain!! Mais il a quoi encore?!!
Moi- Peut-être parce que vous dîtes des conneries, qui sont vraiment gênantes.

J'ai dit ça tellement sèchement. J'me suis levée et j'suis allée dans l'salon en oubliant un léger détail..

Lolo- Ah beh, le Luj' il se l'ai déjà tapée enfaite, mamène.

J'en ai autant marre que Lucas. Je vais dans ma chambre, attrape un short, l'enfile, mets mes baskets, attrape mes écouteurs et sort en claquant la porte. Ouais, j'ai gardé le sweat à Luji. J'l'aime trop.. Son sweat.. Et son parfum aussi, j'avoue. Je branche mes écouteurs et lance Enfants Terribles. Je marche, j'arrive à un parc, ce n'est pas celui en bas d'chez moi et heureusement parce que je supporterais pas de croiser les 4 autres pétasses. J'm'asseois au bord du petit bassin aux poissons. Il y a quelqu'un à côté d'moi, mais j'ai même pas regardé qui c'était. Il m'enlève un écouteur. C'est Lucas, super.

Lucas- Qu'esqu'tu fous là??
Moi- J'm'ahère la tête.. Et toi??
Lucas- La même. T'aimes bien mon sweat apparemment.
Moi- De oufff!! Il est trop bien et..

Et merde.. J'ai failli faire une gaffe..

Lucas- Et..?
Moi- Et c'est super confortable pour dormir.
Lucas- Prends moi pour un con. Je sais très bien qu'c'est pas ça qu'tu voulais dire.
Moi- Il sent super bon..

Il sourit comme un con..

Lucas- Merci.

Il y a un blanc légèrement gênant, mais aussi un peu calme et apaisant. Je regarde loin devant moi. Lui, pareil jusqu'à c'qu'il tourne sa tête vers moi.

Lucas- Tu sais, toi aussi t'es mignonne, j'te l'ai déjà dit à la patinoire. Mais, c'que tu sais pas c'est qu'tu l'es encore plus quand tu rougis.