Chapitre 11

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J'adore quand elle passe ses mains dans mes cheveux. Mon dieu, ses gémissements ne me donnent qu'une envie. La prendre, là, maintenant, contre ce mur. Je dois faire appel à tout mon self – control pour me contenir car je ne veux pas tout gâcher. Pas avec elle, . . . et je ne sais pas vraiment pourquoi en fait . . .

Cet homme m'envoûte totalement, irrémédiablement, alors que je devrais le haïr. Et je me retrouve contre lui subissant les assauts de ses lèvres sur les miennes, de sa langue dans mon cou, de ses mains sur mes hanches et mes seins. Comment un simple contact de sa part peut me transformer en lave en fusion en moins de cinq secondes ?

Cette fois – ci, je choisis encore de me laisser aller. Mais je prends les devants en commençant à déboutonner sa chemise. Pendant que je redécouvre son torse sculptural, bouton après bouton, je suis incapable de le regarder dans les yeux, mes doigts se mettent à trembler. Damon, dont la respiration est de plus en plus saccadée, saisit mes poignets. Je sens alors son regard brûlant sur moi, me picotant la peau, là où il pose ses yeux.

En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Damon se retrouve assis sur mon vieux canapé. Mes poignets sont prisonniers de ses mains appuyées contre mes hanches, me maintenant assise à califourchon sur lui. J'ai un hoquet de surprise quand je sens la vigueur de son érection contre mon intimité. Cette sensation m'électrise au plus haut point. Le fait de posséder une telle puissance sur un homme tel que lui . . . moi une femme tout ce qu'il y a de plus banal.

Bon dieu, quand elle déboutonne ma chemise avec hésitation, je suis au bord de l'implosion. Je veux qu'elle se rende compte de sa beauté, de ce qu'elle provoque en moi. Je joue à un jeu dangereux. Une fois installés dans le canapé, je ne réponds plus de rien quand elle commence à onduler son bassin sur moi. Et merde, si elle continue comme ça, je ne pourrais plus me contenir.

Soudain, une porte à l'étage claque. C'est exactement ce qu'il me faut pour me calmer et calmer la situation. En moins de deux secondes, Hailly se retrouve sur la canapé, pantelante, le chignon légèrement défait. Et moi, calme, détendu, chemise boutonnée, assis dans le fauteuil en face d'elle, quand Hanna et Ashton arrivent en bas des escaliers.

Je ne sais pas comment il fait, sérieusement. Il y a moins d'une minute, nous étions sur le point de faire l'amour sur mon canapé. Et là, il est assis dans le fauteuil en face de moi, affichant une décontraction à toute épreuve. Alors qu'en ce qui me concerne, je pourrais aisément faire croire que je viens de courir un marathon, quand ma sœur et son petit ami déboulent comme deux adolescents dans notre minuscule salon.

Ma sœur se poste devant moi, triturant ses doigts et dansant d'un pied sur l'autre signe qu'elle a quelque chose à me demander.

_ Euh Hailly, ça t'embête pas si je vais passer la soirée chez Ashton dans son appart en ville ? Termine – t – elle avec ses yeux de chaton pour m'amadouer.

_ Tu croix que c'est une bonne idée, Hanna tu es sûre . . . demandais – je inquiète en coulant un regard vers Damon qui me rassure d'un simple geste de la main.

Quand je pose à nouveau mon regard sur Ashton puis sur elle et lui répond que c'est OK pour moi. Elle se jette sur moi dans le canapé, m'étouffant au passage. Même si elle a bientôt vingt et un ans, je ne peux m'empêcher de lui faire mes dernières recommandations.

_ Prends tes clés, ton portable et . . . n'hésites pas à appeler au moindre problème, termine – t – elle en chœur avec moi.

Je souris et l'embrasse avant de la regarder rejoindre Ashton. Une fois ces deux la sortis, j'ai la sensation que l'air se raréfie dans la pièce et que la maison rétrécit à toute allure quand je retrouve de nouveau face à Damon.

Dark SideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant