Marie

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Lorsque je me lève le lendemain, je m'aperçois que sur le canapé la couverture est toujours à la même place. Nicolas n'a pas dormi ici. Mon cœur se sert de savoir qu'il a du encore passé la nuit avec une pouffiasse. Je ne peux plus vivre ainsi, mon âme part en lambeau de jour en jour.

Lorsque je descend pour rejoindre Luc, le bar est complètement vide. Je toque au bureau de Nicolas pour avoir cette discussion mais ce n'est pas lui qui est derrière le bureau non c'est mon patron.

- Bonjour Luc tu ne sais pas ou je pourrai trouver mon frère.

- Marie, Nicolas s'est absenté pour le travail, et comme tu as du le remarqué, il a emmener avec lui des frères. Va prendre un café et on décolle.

Moi qui était décidée pour une fois de lui faire face, cela attendra mais aurais-je le courage une fois la journée terminée de lui parler.

La matinée se déroule comme à son habitude, l'après-midi est plus calme. 

Le soir commence a tombé, Luc est occupé a téléphoner  pour essayer de faire passé une radio a un monsieur d'un certain âge qui a du mal a se mouvoir suite à une mauvaise chute. Par sécurité car la colonne vertébrale peut être touchée, ce gentil homme est alité au deuxième étage.

Quand tout à coup, j'entends la sonnette ainsi que des violent coups sur la porte. Une voix hurle " au secours". Je fais comme on me l'a si bien recommandé, je visionne la caméra, je vois un homme portant un jeune garçon qui est en sang.

J'appelle Luc mais celui-ci ne m'entend pas, je vais ouvrir.

Et là sans le savoir ma vie va basculer.

A peine la porte entre-ouverte que le battant est violemment repoussé, trois mec pénètrent dans la salle d'attente, l'arme au poing. Le gamin est reposé et un de ces types, lui glisse des billets dans la main et lui de dégager.

Ils ont de sales tronches, ont des tatouages de partout et quand celui de la porte remet sa veste de cuir je remarque le logo de Dablios. Je suis mal barrée, la terreur pénètre dans mon corps, je commence a trembler.

- Alors c'est toi la frangine du Devil, bref notre Prez ne nous a pas menti, tu es canon, on va bien s'entendre.

Et a ma plus grande peur ma langue se délie pour bien sur dire des conneries.

- Ah ! Bon ce n'est pas vous le gentil monsieur qui devait venir me taper sur l'épaule, pour m'expliquer le différent qui l'oppose à mon frère.

- Ah ah !! T'as l'air marrante, non moi je suis celui qui conduisait la moto qui a envoyer valser la voiture de tes vieux.

Alors mon corps lui aussi agit en désaccord avec mon cerveau qui a du se mettre en pose car je fonce vers le mec balafré avec ses cheveux longs et sales et je lui balance mon poing dans la figure. Il ne s'y attendait pas car sa tête est partie en arrière. J'ai mal à la main mais que cela fait du bien.

Le retour ne se fait pas attendre, une immense baffe me fait tomber sur le guichet ou je me cogne violemment le bras envoyant tout balader.  

- Sale pute, je vais prendre plaisir à te mater.

Sur les trois il n'y en a plus qu'un armé et d'un seul coup le bruit d'une arme qui tire me fait rentrer la tête dans les épaules et le mec  chute.

Ils sont rapide les mecs car leur arme ressort automatiquement et ils tirent. Par réflexe je me couche à terre. Mon dieu! C'est Luc et moi qui normalement prône la non violence, j'espère qui va les tuer. Mais le bon dieu ne doit pas être du même avis que moi, car il est touché au bras et son arme lui échappe des mains . Malgré sa blessure il se relève mais un coup de crosse dans la figure l'envoi illico au pays des songes.

Je me précipite vers lui, n'écoutant que mon courage mais une vive douleur au crane me fait stopper net.

- Ou tu cours ma jolie.

- Connard lâcher moi , il est blessé je dois le soigner.

- Il peut crever on en n'a rien à foutre, pour le moment on va s'occuper de toi.

- Si je vous dit  que derrière vous se trouve un vampire à cheval sur un loup garou entouré par des fées clochettes et  poursuivit par des dragons et des licornes méchantes, vous aller partir.

Cela ne le fait pas rire au contraire je me reçois un coup de poing qui me fend la lèvre et me fait voir mes fées clochettes.

Ils ont pas d'humour ces cons, je me redresse et pour bien me faire comprendre qui est le chef je m'en prends un de plus. Putain ça fait mal et malgré ma peur, la colère monte.

- Connard, t'a maman ne t'as pas appris que l'on ne frappe pas une femme même avec une rose. Puis si tu es décidé a cogner sur quelque chose  va le faire dans une salle de boxe, je ne suis pas ton punching-ball.

Ils rient, puis l'un deux me pousse violemment je me retrouve couché, il me tire les bras au dessus de ma tête. Malgré ma peur je ne cries pas je me débat juste, réussissant  a  donné un coup de pied à celui qui se penche sur moi. 

Il sort un couteau long  comme mon bras et me dit.

- Putain tu bouges et je te plantes.

Dit comme ça, si gentiment je lui obéis. Avec une lenteur délibérée il coupe mon tee-shirt appuyant si profondément qu'il m'entame la peau avec. Et ce n'est pas une simple coupure,  non il me taillade exprès désirant me faire souffrir. Je serre les dents et n'émets aucun bruits, refusant de lui faire plaisir. 

Il s'attaque à mon pantalon, le réduisant en lambeaux ainsi que mon épiderme. La douleur est vive et mon sang chaud coule abondement.  Mais quand je comprends son intention lorsqu'il m'écarte brusquement les cuisses, je panique et recommence à me débattre.

Rien n'y fait ses mains se baladent sur mon corps, pinçant mes seins, touchant mon intimité. je me tord dans tous les sens, essayant d'éviter ses caresses qui me dégoûte, me révulsent. 

Je le vois avec horreur dégrafé son jean, sortir son sexe et se couché sur moi. 

Il me pénètre si brutalement arrachant au passage mes chairs et surtout ma virginité, je hurle.

Malgré cette intrusion en moi qui me déchire de partout je le sens bouger, se retirant pour mieux s'enfoncer, me faisant gémir de douleur tandis que lui à l'air de prendre son pied.

Tellement horrifiée par ce qui m'arrive que je n'entends pas le coup de feu, juste un corps qui s'effondre sur moi, me bouchant la vue. Du sang coule sur mon visage, pénétrant dans mes yeux, ma bouche. Je suis tétanisée et mes muscles ne me répondent pas.

Un poids se retire de mon corps, quelqu'un me parle mais je crois que je suis partie me réfugier  dans un endroit secret de mon cerveau me déconnectant de la réalité. Je ne vois rien, ne ressent rien sauf un grand froid pénétré dans tous mes pores, mon sang.


note de l'auteur 


je suis désolée pour celles qui avaient commencé à le lire en croyant que l'histoire était terminée.

Oui elle l'est mais en cours d'édition je communiquerais la date de sortie 



The Angel Off DevilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant