The Angel Off Devil

Marie

J'ai du m'assoupir sur le divan car la nuit est tombée. Tout est silencieux dans la maison, mes parents ne sont toujours pas là. je commence à m'inquiéter parce que lors de mon arrivée j'avais eu Annabelle qui me disait n'avoir plus que deux heures de route. Même s'ils avaient fait une pose, il est plus de 20 heures, ils ont vraiment du retard. Je compose son numéro et je tombe directement sur sa messagerie.

Je commence à faire celui de mon père lorsque la sonnette d'entrée résonne, enfin elle a encore égarée ses clés. Je me précipite et ouvre grand la porte avec le sourire. Celui-ci s'efface illico lorsque je vois deux agents de police devant ma porte.

- Mademoiselle MC Donald.

- Euh oui !

Je me demande ce qu'ils me veulent en plus ils ont l'air mal à l'aise, surtout le plus jeune qui saute d'un pied sur l'autre. J'ai envie de lui montrer ou sont les toilettes car on dirait qu'il va être malade tellement il est blanc. Mais le second se racle la gorge et reprend.

- Vous êtes bien la fille de monsieur et madame MC Donald, voilà euh! Une moto leur a coupé la route et leur voiture a effectué plusieurs tonneaux. J'

-Ils vont bien ne pus-je m'empêcher de lui couper la parole, dites moi qu'ils vont bien.

Seul le silence me réponds je commence à paniquer. Je hurle :

- Dites moi qu'ils vont bien.

Je suis navré Mademoiselle mais non .

Je reste là prostré, les mots ont ricoché sur mon cerveau et ne veulent pas y pénétrer, refusant d'assimiler cette horrible annonce.

Mes oreilles bourdonnent, je vois des points noirs devant mes yeux, un poids d'une tonne est tombé sur ma poitrine et je peine à respirer

Je vacille et glisse le long du mur en regardant les deux hommes me parler. Leurs lèvres bougent, ils font des geste, je n'entends rien.

Un fou rire me prends, on dirait un vieux film muet, je ris devant cette situation cocasse. Ils doivent me prendre pour une folle.

Maintenant je tremble et de la sueur me coule sur le visage. J'aperçoit l'un deux se saisir de son téléphone et j'entends le mot

-Ambulance

- Non je croasse, pas d'ambulance.

Je sais mieux qu'eux que je viens de faire une crise d'angoisse. Toujours assise à même le sol je leur dit.

- Tout va bien, juste une seconde messieurs, merci.

Ils me suivent de près lorsque nous, nous dirigeons vers le salon. Ils prennent place face à moi.

- Mademoiselle nous allons vous expliquer les circonstances de l'accident et vous demander de regarder quelques photos pour bien confirmer que c'est le véhicule de vos parents. Si c'est bien le cas vous devriez demain venir les reconnaître.

Je ne dis rien, toujours un peu hors de mon corps. Le plus âgé sort son portable et me montre évidement la photo qui représente bien la voiture de mes parents. Le toit est enfoncé, écrasé, je n'y pourrait glisser ma main. Je ne peux qu'opiner de la tête, il reprend la parole.

- Vos parents n'étaient qu'à 10 kilomètres de Valley Glen lorsque qu'un groupe de motard les ont dépassé. puis aux dires de témoins, ils les ont volontairement envoyé dans le fossé. Puis sont repartis comme si l'accident n'avait eu lieu.

Je les regarde bêtement cherchant de comprendre.

- Auriez- vous eu ses temps derniers des menaces, des coups de fil étranges ou vu des personnes bizarres rodés près de chez vous ?

les mots ne veulent pas sortir, je secoue la tête pour leur signifier non. Bien que je n'en sache rien. mais je n'ai pas envie de leur expliquer que je viens juste de rentrer chez moi. Que mes parents ne m'ont rien dit. Je ne veux pas leur parler, je désire rester seule dans ma douleur, pouvoir hurler, pleurer. Mais non, ils continuent avec leurs questions.

Une main me secoue.

- Mademoiselle ? mademoiselle vous avez de la famille, quelqu'un à prévenir, ou aller, vous ne devez pas rester seule.

- Mon frère, il faut que j'y aille .