Nicolas

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Putain je la reconnaîtrais n'importe où cette voix de bouffon. Je fais un discret signe de la main à Luc et toutes les conversations se turent.

Mon vieux m'a apprit par des coups que dans n'importe quelles circonstances il ne faut pas montrer ses sentiments ( colère, joie, peine et surtout la peur) mais là dans ma tête je la sent, sournoise et vicieuse pénétrée dans mon âme " la peur".

Un silence nous entoure et oui je suis obéit aux doigts et à l'il, il faut se faire respecter et si aujourd'hui je suis le Prez c'est bien pour ma super renommée. Puis surtout pour survivre il faut que notre MC est des règles et un entraînement pour tout et dans tous les cas.

Je ne dis rien et cela ne manque pas, le con s'énerve mais ce qu'il me dit me glace le sang.

- Alors ta si jolie petite soeur est venue pleurer dans tes bras, la perte de papa maman.

Je me doutais d'une merde mais là j'ai du mal à encaisser, je resserre ma prise sur Marie. Mon dieu ! Nos parents sont morts. Je serre les dents à me déboiter la mâchoire, il a dut l'entendre car il reprend .

- Eh ! Oui coup pour coup. Et je vais frapper de nouveau peut-être ta soeur elle est si fragile si mignonne, là dans tes bras. Fait gaffe tu vas l'étouffer.

Je pensais avoir eut peur mais là c'est encore pire, de nouveau je refais un geste et les lumières s'éteignent. Je vois un point rouge sur Marie et sans réfléchir avec précision et calme je la tourne et la colle au sol. Mes frères étaient déjà tous à terre dès que le noir avait envahi le bar, les armes à la main.

La balle siffla à mon oreille, je l'entendis rire.

- Merde loupé, premier avertissement.

Avant qu'il ne me raconte encore une connerie je raccrochais. Car sinon j'aurais perdu mon calme et il aurait gagné. Pour le moment je gèrerais ma douleur plus tard.

Marie sous moi se débâtait, je devais l'étouffer.

- Chut ! Marie je vais t'emmener derrière, avance en rampant, tu te tiens à ma jambe.

Brave petit ange qui me suivit sans problème. Mon père l'avait vu qu'une fois et m'avais dit " cette fille a du cran et du courage, tu vas en chier avec elle ", il avait raison. Il avait le don pour en une seule fois juger les gens.

Une fois à l'abri dans mon bureau je la relève, elle est pâle mais ne pleure plus.

- Mon ange, raconte moi tout, n'omet aucuns détails.

Elle nous regarde car oui toute la hiérarchie est là. Marie me raconte que nos parents sont allés chercher ses affaires et avaient décider de rentrer en voiture, que se sont des agents qui lui ont annoncer l'accident causé par des motos.

On voit que ses yeux sont près a verser les larmes de peine, elle n'est pas préparer et qui l'est devant la perte d'êtres chers .

- Nicolas qui sont ses hommes et pourquoi ?

- Cela ne te regarde pas Marie, je vais m'en occuper.

Elle serre les poings, je l'ai mise en colère mais je ne veux pas qu'elle sache que cela est ma faute si nos parents sont mort. Alors j'agis en connard.

- Comment cela ne me regarde pas, tu te fou de moi ? t'oublie peut-être que toi monsieur a quitté la maison depuis plusieurs années, les laissant seuls, que tu ne viens plus, que tu ne donnes pas de nouvelles et que mystérieusement ce sont des motards qui les ont tués et que je me fais tirer dessus dans ton bar. Alors putain oui cela me regarde!!

Elle a un hoquet de surprise devant ses mots qu'elle vient de lâcher. Elle rougit de honte devant mes frères mais redresse la tête et me fixe.

- Alors monsieur le grand frère ?

Je suis heureusement sauvé par un coup à la porte. Un de mes hommes propulse un autre violement dans la pièce.

- Prez on l'a trouvé, ce con sous la panique n'arrivait plus a démarrer sa moto.

Un homme se tient devant nous revêtu du blouson des Dablios. Il tremble.

- Qui avons-nous là, serait-ce pas notre mauvais tireur ?

Marie s'approche de moi et agrippe mon blouson elle ressent l'adrénaline nous envahir et je crois que la sienne retombe.

- Luc fait venir Lucie ( c'est sa régulière) et qu'elle emmène Marie dans ma piaule. Damon fait descendre monsieur, j'arrive.

Pendant que tout le monde s'active je chuchote à l'oreille de Marie.

- Mon ange s'il te plait tu vas rester avec moi cette nuit, Lucie va te montrer ma chambre tu fais comme chez toi, je vais venir tout t'expliquer.

Elle opine tout simplement de la tête, son corps commence à ressentir la fatigue du au stress qui l'a envahi. Elle suit docilement Lucie.

Bref un souci écarté pour le moment. Je me diriges à grand pas vers le sous sol, ou se trouve des pièces très spéciales ou recevoir nos hôtes indésirables .

Il est déjà attaché à une chaise, et Damon à ce que je vois l'a travaillé un peu au corps à corps.

- Prez, il ne veut rien me dire gémit-il

- Mais enfin, c'est que t'as des poing de fillette.

Le con se marre et crache à nos pieds.

- Ouai vous êtes tous des fillettes les Angel off Devil.

Je sors mon cran d'arrêt et m'approche pour le planter dans la cuisse et monter vers ses parties. Il gueule comme un putois.

- Bon assez rigoler, tu tires sur ma soeur, alors je veux savoir ou ton Prez crèche.

Malgré la douleur il me regarde et ricane.

- Ta soeur ? Cette pute que t'appelle ainsi, elle plaît à mon Prez alors il va s'occuper d'elle mieux que toi.

Alors à ce moment là , la peine, la rage sortent et je le poignarde, poignarde

- Connard !!

Au bout d'un moment je reprends mes esprits, mes frères me regardent ébahis. je ne l'ai pas rater ce con, de la viande hachée j'en ai fait.

- Fait chier, il n'a pas eu le temps de le dire quel con !

Je sors énervé et hurle.

- Damon tu t'en occupes, Luc je vais dans ta chambre prendre une douche car sinon Marie est capable de m'engueuler avec tout se sang .

Oui elle en est capable. Sous la douche je souffle bruyamment pour éviter de pleurer la perte des parents. Il faudrait que j'évacue tout ça mais n'es pas envie de baiser une brebis alors que mon ange est à côté.

De la voir si énervé tout à l'heure me donne une trique d'enfer. Putain j'avais envie de la baiser là devant tout le monde. Vraiment si belle et désirable en temps normal mais la si exciter par les évènements elle ma scotché . Je me branle en la voyant là devant mes yeux. C'est vite terminé avec des pensées si crues. je laisse l'eau évacuée toute le pression.

The Angel Off DevilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant