LA FIN.
Puisque tout
Doit, un jour,
Finir.
Alors, autant en profiter.
Vivre à fond
Chaque moment.
Jeter sur le
Papier,
Le silence de mes révoltes
Le cri
Muet de mes
Indignations.
De toutes façons,
Il ne restera rien.
Je ne passerais
Pas à la postérité
Poussiéreuse des étagères
Des bibliothèques.
Et tout ce qui
N’aura pas été dit,
Chanté, hurlé aux quatre
Vents,
Partira avec moi.
Qui sait, cela fera
Peut-être rire le diable
Et pleurer les anges.
En attendant ce moment,
Fatidique,
Je veux mordre ma vie,
Déchirer mon existence,
Brûler ma déraison,
De mes excès,
De mes folies,
De mes délires.
Je préfère crever
D’avoir trop vécu,
Que mourir
De m’être trop
Ennuyé.
