ORAGE.
Soir d’orage.
Le vent dans les
Arbres.
Folie dans ces chevelures.
Les éclairs,
Toujours plus violents,
Plus lumineux,
Plus nombreux.
Et la pluie.
Bruyante,
Odorante.
Je regarde
A travers ma fenêtre,
Ce déchaînement
Fantastique.
Ils n’est que le
Reflet
De mon esprit tourmenté.
Chaque éclair
Est un éclat de révolte.
Chaque bourrasque
N’est que le
Souffle de mes idées.
Et la pluie,
Cette pluie,
N’est que l’expression
De mes larmes
Contenues.
Une fois l’orage
Passé,
Il n’en restera aucune
Trace.
Alors, que mes
Pensées
Continueront à être
Révoltées,
Violentes.
La pluie grave son passage
Sur le sol,
Moi,
Je le couche sur le papier.
Mais les deux sont
Ephémères.
