JE VOUS AI TANT HAINE.
Si vous saviez, comme
Je vous ai tant hainé.
Vos remarques
Blessantes
Sur mes habits
Qui n’avaient
L’aspect des vôtres.
Je ne me soucie pas
De ce que vous
Appelez la mode.
Je vous ai tant Hainé,
Pour vos sourires
En coins quand,
Par-dessus mon épaule,
Vous lisiez mes textes.
Pour vos regards,
Lourds de critiques,
Sur la musique que j’écoute.
Vous ne m’aviez pas
Compris.
Oui, ces textes sont de moi,
Et je les assume.
Pour vous, je ne suis qu’un écrivaillon
Au talent incertain.
Mais, sachez que les mots
Que j’aligne sortent de mon
Cœur, de mes tripes.
Quand je laisse lire un texte,
J’ai toujours l’angoisse
De déplaire.
Mais, maintenant, j’ose affronter
Cette peur.
Sachez également que, si
J’aime le son saturé
Des guitares.
La sonate au clair de lune,
M’arrache toujours une larme.
Aujourd’hui, je suis vidé
De ma haine.
Vous n’en valez
Plus la peine.
Mais, toutefois,
Si vous en avez envie,
Regardez donc
Au-delà de votre
Première impression.
C’est là, que vous me trouverez.
