MAL DE VIVRE.
Puisque tout ceci
Ne restera qu’un
Amas de mots,
Preuve de tout
Mes maux.
Puisque tout ceci
Ne demeurera
Que chimères,
Folles et fragiles.
Alors,
Autant les jeter sur
Le papier.
Les partager,
Les faire juger.
Strophes
De folie
Ecrites à l’encre
De mes envies.
Peu sauront
Lire entre les lignes
L’expression
De ce qu’on
Qualifie
D’indigne,
De ce que j’estime
Puéril.
Tout ce qui me reste,
Pour soigner
Mon mal de vivre,
Cette médecine,
Ce placebo,
Qui, un instant,
Me fais croire
Que le monde
Est beau.
Délire de drogué du verbe
Accro de l’idée,
Arrangeur de lettres,
Voilà ce que je suis,
Et resterais
Pourvu qu’il y ait
Toujours quelque part
Une page blanche.
