The Final Evolution

Chapitre IX

PDV Narrateur

L'inspecteur s'était toujours préparé à ce moment. En se répétant que c'était les risques que nous devions pleinement assumés en entrant dans la police. Il s'était même pendant tout ce temps surpris de voir des flics raccrocher en voyant mourir un collègue, une personne inconnu ou bien un malfaiteur et ceci que ce soit par sa faute ou celle d'un autre.

A chaque fois qu'il lui était annoncé ce genre de démission, il n'arrivait jamais à comprendre la raison. Voir quelqu'un qui se faire tuer, c'est une situation à laquelle il faut s'attendre à faire l'expérience en choisissant ce métier, surtout ces temps-ci. Il considéraient que ces démissionnaires étaient des idéaliste sentimentaux attachés à leurs utopies qui ferment les yeux sur tout ce qui s'en éloigne. Et puis le jour où la vérité leur éclate à la figure, ils ne sont alors pas préparés. Ils tombent sur le cul, abasourdirent, ils prennent la situation avec un élan romantique voulant vivre à présent solitairement pour mieux se lamenter et, ainsi, ne rien faire.

Pour l'inspecteur, ce n'était pas avec ces idéalistes que l'on fait avancer le monde.

Mais même avec l'envie de rester impassible face à la réalité, toute cette préparation auto-psychologique le vouant à haïr ceux qui deviennent démuni face au monde réel, il ne pouvait pas empêcher cette peur le tenailler. Ce moment où tout ne parait tenir qu'a un file. Il ne pouvait rester de marbre devant les risques dont il connaissait pleinement l'envergure.

Il savait que s'il arrivait trop tard pour sauver son adjoint, il ne pourrait pas verser de larme.

Il ne voulait pas que cela arrive. La détermination le repris et il couru plus vite que se qu'il pouvait penser faire vers les coups de feux qui venaient de retentir.

Il ne restait plus qu'un virage et il se retrouverait face à son adjoint. Toutes ses pensées étaient dirigés vers lui, tout ce qu'il voulait le plus était de le retrouver sain et sauf. Cette idée pourtant évidante ne lui avait jamais paru si forte.

Une fois arrivé, un grand soulagement rapidement remplacé par ses réflexes lui fit se concentrer sur la silhouette encapuchonné fuyant de l'autre côté de l'adjoint à demi-allongé, le torse relevé, son pistolet pointé vers le fuyard. Ce dernier évita les deux tires qui lui étaient destinés par un virage serré entre deux resserves d'eau.

L'inspecteur ce précipita sur son collègue. Ce dernier lui expliqua ce qui s'était passé :

- Il est arrivé dans mon dos, j'ai eu juste le temps de me jeter sur le côté... son visage ce crispa de douleurs.

Il avait en effet un blessure profonde à l'épaule droite et une autre à la cuisse gauche.

- Dieu merci tu es encore en vie. J'appel une ambulance et des renforts. Ça va aller ?

L'adjoint lui fit un petit sourire et hocha la tête en guise de réponse.

Quelques heures plus tard.

L'inspecteur venait d'accompagner son coéquipier à l'hôpital. Il lui est annoncé qu'il serrait remit sur pied rapidement. Après cela il retourna sur les lieux du crime où une brigade de la police scientifique s'affairait à trouver des indices. Ils lui annoncèrent qu'ils n'avaient rien trouvé à part le sang de son adjoint et les traces de pas de l'agresseur.

L'inspecteur s'en alla en leur demandant de l'appeler s'il y avait du nouveau.

Fatigué, il délégua le travaille de recherche à fournir sur la disparition du corps du héros supposé mort.

De retour dans son bureau, il se laissa tomber sur son fauteuil et scruta sans intérêt particulier la pièce . Son regard fini par tomber sur le dossier qu'il avait laissé sur son bureau quelques heures plus tôt, avec imprimé dessus en gras :