Chapitre 1

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C'était l'hiver dernier, j'avais pris le vélo pour aller voir ma grand-mère qui était malade. Il avait neigé toute la nuit et les routes, même si elles avaient été dégagé, resté très glissantes. Ma mère m'avait alors supplié d'attendre que mon père finisse de changer les pneus pour qu'on y aille tous ensemble, mais je savais que le temps qu'il aille jusqu'au magasin et revienne pour les changer, nous aurions perdu la journée.

Or,je ne voulais pas laisser ma grand-mère seule. J'avais donc pris mon vélo et m'étais engagée sur la route qui descendait la rue dans laquelle nous vivions mes parents et moi. C'est à ce moment là que l'accident eut lieu. Mon vélo glissa sur une plaque de verglas qui c'était formée et que je n'avais pas vu, ainsi je me retrouvée allongée sur la route avec une douleur dans la jambe droite et au coccyx, incapable de bouger. J'entendis alors le moteur de la voiture qui arrivait vers moi, à ce moment là je m'étais dis que le chauffeur ne me verrait jamais à temps pour freiner et que j'allais mourir, tout ceci parce que je n'avais pas su attendre que mon père change quatre pneus. Je me suis traitée d'idiote.

Il est apparu à ce moment là, se plaçant entre moi et la voiture les bras écartés. La voiture s'est arrêtée pile devant lui. Je me souviens encore du regard du conducteur quand il m'a vu allongé sur la route. Puis, la personne qui venait de me sauver se retourna et je fus frapper par sa beauté ; il était brun, ses cheveux lui arrivait jusqu'à la nuque et ébouriffés, se fut ses yeux noirs comme la nuit qui me frappèrent le plus. Il s'est agenouillé à coté de moi et avait posé sa main sur ma joue.

- Tu ne risque plus rien.

Il avait essuyé les larmes qui coulaient. Je ne mettais même pas rendu compte que je pleurais.

Sa voix était chaude est apaisante, elle calma ma peur.

- Tu as mal quelque part ?

Je fus incapable de prononcer un seul mot, aussi, comme toute réponse, je ne pu lui donner qu'un hochement de tête affirmatif.

Il s'est relevé et avait sortit son téléphone, il avait alors composé un numéro assez court, j'en avais déduis qu'il appelait les secours. Une fois son appel terminé,il s'est retourné vers un groupe de personne que je n'avais pas encore remarqué, ils se tenaient sur le trottoirs, l'air indifférent à ce qu'ils venaient de se passer.

- Liko, peux-tu dégager le vélo de la route s'il-te-paît.

Le jeune homme apostrophé avait hoché la tête et avait fait que qu'on venait de lui dire.

Les secours étaient arrivés rapidement, les ambulanciers me placèrent dans un brancard et me firent monter dans l'arrière de l'ambulance. À mon plus grand étonnement, le jeune homme était monté à ma suite après qu'il ait échangé deux, trois mots avec les autres personnes.

- Vous connaissez cette jeune fille ? Lui avait alors demandé l'ambulancier.

Ses yeux s'étaient alors braqués sur moi.

- Non, je lui ai juste sauvé la vie.

En effet, il m'avait juste sauver la vie ... Une vie que j'ai failli perdre bêtement. Il avait dit cette simple phrase comme s'il annonçait qu'il y aurait du soleil demain.Quant à moi, j'étais toujours sous le choc de l'accident, et ma jambe et mon postérieur me faisaient mal !

J'appris à l'hôpital que j'avais la jambe droite cassée et que j'allais avoir un beau bleu au bassin,rien de bien important comme avait dit le médecin, comparé au fait que j'ai failli mourir.

Mes parents étaient entrés dans ma chambre tels deux tornades. Le médecin leur avait alors expliqué la situation et avait désigné le jeune homme qui était assit à côté de mon lit et qui ne m'avait pas quitté depuis mon arrivée à l'hôpital. Après avoir remercié un milliard de fois ce jeune homme d'avoir sauvé leur « chère » et « tendre fille » et je ne sais quoi d'autre, de la mort, ils s'étaient retournés vers moi et m'avaient passé le plus gros savon du siècle.Je m'étais alors ratatinée dans mon lit, tout en ne sachant pas ce qui était le plus honteux : ma chute ridicule digne d'une comédie qui avait failli me tuer, ou le savon que mes parents me passaient devant mon sauveur qui avait un sourire en coin.


- Kai arrête, tu me gênes, dis-je avec les joues en feu, je n'ai pas besoin de tant d'attention !

- Quoi ?! Répondit l'intéressé, mais attend Yuri, tu as failli mourir ! Je sais que mon regard t'a déconcentré mais de là à te faire écraser !Pas besoin de tout cela pour que je te remarque. Me dit-il avec un clin d'œil, ce qui me fis d'avantage rougir.

- Kai laisse la tranquille, elle a besoin de repos, pas que tu l'embêtes.

Kai se laissa tomber dans le fauteuil, les bras croisés, l'air boudeur. À ce moment là, ils entrèrent tous un par un : Daigo, Liko, Chiyo. Mon regard se posa sur la personne qui m'avais sauvé, Kiken.

- Je ne l'embête pas, je la distrais d'abord.

Je ne pus m'empêcher de sourire, Kai était un vrai gamin des fois, c'est ce qui faisait en partie son charme.

Kiken vint s'asseoir à côté de moi et me fit un petit sourire. C'était eux qui était là le jour de l'accident, Kiken qui s'était mit à temps devant la voiture. Et c'était eux qui s'occupait de moi quand mes parents étaient au travail. En tout cas, ce qui était sûr, c'est que tant qu'ils seraient là, je ne risque rien, après tout, mes baby-sitters sont des vampires !

Vamp-Sitter Tome 1 : Un amour d'humaineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant