Vamp-Sitter Tome 1 : Un amour d'humaine

Chapitre 8

Je m'appuyais sur le mur. J'étais dans un renfoncement de ce dit mur avec à ma gauche un mur et à ma droite les casiers.

Cela faisait deux semaines que les cours avaient reprit. La fin de semaine chez les vampires s'était passée sans encombre. Je n'avais pas pu rencontrer la tante de Kiken, Chiyo m'ayant embarqué pour une journée entre fille. Nous étions allées au cinéma puis nous nous étions baladées dans la ville en parlant de tout et de rien. J'avais surtout questionné Chiyo sur sa rencontre avec les trois garçons, sur sa relation avec Liko.

Durant le reste de la semaine, je réussis parfaitement à éviter Kiken, nous étions au restaurant tous les soirs, et tous les soirs je m'étais assise à côté de Kai. Une fois rentrée, je courais dans ma chambre. De plus, Kiken avait été occupé tout le reste de la semaine. Quand je questionnais Kai sur ce sujet, il m'apprit qu'une réunion des dirigeants aurait bientôt lieu et que Kiken la préparait donc, pour pouvoir donner ses instructions à sa tante qui le représenterai là-bas.

À la fin de la semaine, Kiken étant trop occupé, c'était Liko qui m'avait ramené chez moi. Durant le trajet nous avions, comme avec Chiyo, surtout abordé des sujets « inoffensifs ». Liko en profita même pour me dire que les deux nuits passées avec Chiyo devrait lui être remboursés. Choses que je lui promis.

Quand les cours reprirent, nous dûmes, comme l'avait annoncé Kiken, allé chercher nos uniformes. Kai avait bouillonné et pesté dans la queue, disant que c'était inamissible qu'on le force à porter quelque chose de ridicule, l'interdisant alors de porter ses sweat-shirt préférés. Son avis avait radicalement changé devant les uniformes en question. Les filles devaient porter une chemise blanche avec un col en V sous une veste noire qui avait des bandes blanches d'environ un centimètre sur les côtés, bandes qui soulignait la taille. En bas, nous devions porter une jupe noire qui arrivait un peu aux milieux des cuisses, heureusement, nous avions le droit de mettre un short en dessous, au cas où. Avec cela, nous avions également de grandes chaussettes, également noires, qui montaient au dessus des genoux. Comme chaussures, nous devions porter des bottines qui serraient la jambes et arrivaient à peu près à cinq, six centimètres au dessus de la cheville. Elles étaient marrons.

Les garçons, eux, avaient une chemise blanche, un pantalon smoking noir, des chaussures de ville, noires également. Leurs vestes étaient identiques à celles des filles et il devait porter une cravate noire.

Les couleurs de l'uniforme, étaient à mon plus grand bonheur, sobres mais quelque peu ... lugubre ... Néanmoins, nous avions tous « la classe » comme l'avait dit Kai qui était tout de suite tombé amoureux de l'uniforme. Et il est vrai que cet habit saillait parfaitement bien aux cinq vampires, il épousait parfaitement leurs formes et les mettaient en valeur. Encore une fois, et comme toujours, ils étaient beaux à damner les dieux.

Durant les deux dernières semaines, j'avais réussi à éviter Kiken. J'avais dû trouver une parade pour le midi ; j'allais manger chez ma grand-mère.

Je me massais la tête, Kai avait tenu tête au prof durant tout le cours, et il m'avait refilé une migraine. Ce vampire était incroyablement sympathique, joyeux, adorable et pleins d'autres choses mais il était également incroyablement bruyant et têtu dans ses idées qu'il défendait coûte que coûte même s'il reconnaissait facilement qu'il pouvait avoir tord. Dans ces cas là, il révisait son jugement en fonction de ce qu'il venait d'apprendre, non sans vérifier l'info avant. Kai était entier et ne faisait jamais rien à moitié.

J'avais fugué quand la sonnerie avait retentit et mettais réfugiée dans ce coin.

- Que fais-tu là ?

Je relevais la tête et me figeais. Kiken se tenait devant moi, un sourcil levé et me fixait en attendant ma réponse.

- Je souffle cinq minutes.