Chapitre 10

3 0 0
                                    

Quand je me réveillais ce matin, Kiken avait disparu, laissant une place vide dans le lit. J'avais grandement apprécié dormir à ses côtés, d'avoir été collé contre lui toute la nuit. Aussi quand ce matin je vis qu'il avait disparu, une moue déçue apparue sur mes lèvres. Kai m'avait avertit lors du petit déjeuné, qu'il s'était enfermé dans son bureau aux aurores et n'en était pas sortit depuis. Aussi, pour ne pas l'ennuyer et pour ne pas m'ennuyer, j'avais passé toute l'après-midi dans la bibliothèque à flâner dans les rayonnages et à dévorer plusieurs livres.

Je rentrais dans ma nouvelle chambre, savourant à l'avance l'idée d'un bon bain avant le dîner. J'avais été toute la journée dans la bibliothèque, avachie dans un fauteuil, mais reins et ma nuque criaient grâce. Aussi quand je vis au premier coup d'œil qu'une domestique était dans la chambre, cela ne me choqua pas, elle devait certainement faire le ménage, mais quand je vis qu'elle pliait des affaires de Kiken dans une valise, là je tilta.

- Sophia, que faite vous ?

- Monsieur m'a demandé de plier ses vêtements dans une valise.

- Pourquoi ?

- Ça je ne sais pas Madame.

Sans laisser le temps à Sophia de rajouter un mot, je filais deux portes plus loin, dans le bureau de Kiken.

Je rentrais sans frapper. Il était assit à son bureau, les sourcils fronçaient, concentré sur des papiers. Quand il m'entendit entrer il releva la tête, un sourire vint sur ses lèvres dès que ses yeux se posèrent sur moi. Il ouvrit la bouche pour parler mais je n'en ne lui laissais pas le temps.

- Tu pars ? Tu vas où ? Pourquoi ne m'as tu rien dis !

Il se leva et vint vers moi. Il me prit dans ses bras et je posais mon front contre son torse. Les battements de son cœur arrivèrent jusqu'à moi et m'apaisèrent. Je remarquais que le mien battait à une vitesse folle, bien trop fort à mon goût, mon souffle finit par se régulariser et s'est à ce moment là que Kiken me lâcha.

- Nous partons dans une de mes maisons personnelles secondaires. Cette dernière n'appartient pas à ma famille mais à moi, je l'ai acheté il y a deux ans. Là-bas, j'espère que Mélanie ne te trouvera pas. Aussi, j'ai simplement demandé à Sophia de préparer les bagages. Pensais tu vraiment qu'après l'attaque je me serais éloigné de toi ?

Honteuse, je baissais la tête, mon comportement était enfantin.

Comme s'il avait lu dans mon esprit, ce qui était certainement le cas, Kiken s'approcha, me prit le menton. Son regard était doux, son sourire rassurant. Il comprenait ma réaction. Il posa ses lèvres si parfaites sur les miennes, un baisé doux, tendre, amoureux. Fait pour me rassurer. Il passa un bras autour de ma taille, et m'attira contre lui, ses lèvres toujours collées sur les miennes et une de ses mains sous mon menton. J'enroulais mes bras autour de son cou et lui rendit un baisé passionné.

- Tu me tentes trop Yuri, si je ne peux pas te toucher de cette manière évite de faire naître de telles envies en moi, me murmura-t-il le souffle court, néanmoins, j'entendis la pointe d'humour.

- Et bien dans ce cas, je te laisse travailler, lui répondis-je en reculant.

Il garda ma main dans la sienne, regarda son bureau, puis posa son regard si hypnotique sur moi.

- Je pense avoir assez travaillé pour aujourd'hui.

Il me prit dans ses bras et m'emmena dans notre chambre qui était heureusement vide, Sophia ayant finie de faire les bagages. Il me jeta sur le lit et vint entre mes jambes. Il me caressa le visage, tout en me fixant. Sans le vouloir, je rougis.

Vamp-Sitter Tome 1 : Un amour d'humaineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant