Vamp-Sitter Tome 1 : Un amour d'humaine

Chapitre 9

- Qu'est-ce que tu fais la ?

- Je t'avais prévenu que si tu sortais avec mon frère tu deviendrais mon jouet avant de mourir ! Je viens tenir ma parole.

Prenant mon « invitée » par surprise, je détalais comme un lapin dans les marches, atteignant le palier du haut en quelques secondes seulement.

J'arrivais à la porte de ma chambre, sentant la vampire derrière moi. Sans savoir comment je m'y étais pris, je réussis néanmoins à lui mettre la porte dans la tête, entendant par la même occasion, l'os de son nez si parfait se briser. Je fermais la porte à clé, sachant pertinemment que ça ne la retiendrait que quelques secondes, mais j'avais juste besoin de ces quelques secondes avant qu'elle se mette à me torturer, me faisant payer très cher son nez brisé, le ridicule que je lui avais apporté en la prenant par surprise et le fait que je sois la petite amie de son frère.

Saisissant mon portable, j'envoyais un simple « SOS » à Kiken, priant pour qu'il comprenne que j'avais un soucis. J'avais à peine appuyé son le bouton « envoyé » que je volais avec ma porte, m'écrasant contre mon armoire en face, brisant le miroir dont les bouts me tombèrent dessus. Je sentis les coupures aux différents endroits de mon corps.

Mélanie me regardait et je vis la haine, la colère et tout un tas de sentiments qui se rapprochaient plus ou moins de ceux ci briller dans ses yeux. Oui, j'allais passer un mauvais quart d'heure.

Elle arriva devant moi en un quart de seconde, ne se privant certainement pas de sa vitesse vampirique, et me prit par le col. Elle ma plaqua à l'endroit où quelques secondes avant il y avait mon miroir avec une violence inuit. Je sentis ma tête cogner, j'eus un instant peur qu'elle se fracasse comme un œuf qui tombe. Les étoiles tournèrent devant mes yeux et je dus lutter pour ne pas tomber dans les pommes, sachant pertinemment que le démon au visage d'ange me réveillerai, et j'étais certaine de ne pas aimer la manière dont elle le ferait. Je sentis également les morceaux qui, par je ne sais quel miracle, étaient encore accrochés à l'armoire, s'enfoncer dans ma chaire, traversant mon t-shirt.

Mélanie afficha son sourire de prédateur.

- Est-ce que le petit oiseau sait voler ?

Je froncis des sourcils, ne comprenant pas se qu'elle voulait dire.

Délirait-elle ? Avais-je frapper trop fort avec la porte ? Je n'eus pas le temps de chercher une réponse à mes questions ; elle m'avait projeté contre ma fenêtre, qui sous le choc se brisa. Je retombais un étage plus bas sur mon bras. J'entendis le craquement de mon os quand celui ci se brisa, je sentis la douleur dans mon membre, douleur qui me coupa le souffle. Les larmes perlèrent, et je ne pus les retenir. J'ouvris la bouche pour pousser un cri qui ne sortit jamais.

Mélanie sauta à son tour, mais contrairement à moi, atterrie avec la souplesse d'un chat, sans même égratigner sa tenue en cuir. Foutue vampire !

Elle me prit par la gorge et me souleva comme si je ne pesais rien. Quand elle vit mes larmes, elle eut son rire dédaigneux.

- Oh, le petit oiseau pleure ! Décidément, vous êtes bien fragile, vous les humains !

Elle me projeta contre la façade de ma maison, le choc me brisa quelques côtes, et je suppliais le ciel de m'achever.

Les larmes ne coulaient plus, j'avais trop mal pour ça. J'arrivais à peine à respirer et chaque inspirations étaient une torture. Mélanie, elle, se portait super bien, comme un matin après une bonne nuit de sommeil.

Elle s'approcha de moi de sa démarche féline. Avec son pied elle me retourna sur le dos et appuya son bras brisé. Cette fois ci, je hurlais à me briser les cordes vocales ! Jamais de ma vie je n'avais connu une douleur pareil. Loin d'être touché par mon hurlement, Mélanie n'enleva pas son pied, bien au contraire, elle accentua la pression.