Chapitre 5

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Chiyo était totalement folle ! Folle à lier, une vraie dingue ! Après l'annonce de Kiken, nous informant que nous irions au bal ce soir, elle était partie comme une flèche faire du shopping, en passant devant moi, elle m'avait lancé un « t'inquiète pas,  je me charge de toi ». Bizarrement cela m'avait encore plus inquiété. Elle était partie pendant deux bonnes heures puis avait débarqué dans ma chambre avec un sac d'une grande marque de couture. Elle m'avait fait un grand sourire et dans ses yeux brillait l'excitation. Elle m'avait tiré par le bras et commencé par me déshabiller.

- Oh, oh tu fais quoi là ?

- Cela se voit non ?

Devant mon regard choquée, elle s'arrêta puis soupira.

- Ok, déshabille toi seule et file à la douche, ce sera plus simple pour moi de te coiffer si tu as les cheveux humides.

Sans dire un mot, certaine que cela ne servirait un rien de polémiquer avec elle, je filais dans ma salle de bain. J'en sortie au bout de cinq minutes sous les empressements de mon habilleuse. Après le dixième « dépêches toi Yuri, tu crois qu'on a toute l'après-midi » en moins de cinq minutes, je m'enveloppais dans ma serviette.

Chiyo rentra sans frapper car selon elle il n'y avait pas de honte à avoir étant donné qu'on était faite pareil, elle me lança un jogging et un top à la figure que je rattrapais de justesse, devant mon air perplexe elle me fit un sourire.

- On enfilera ta robe au dernier moment pour éviter de la salir avec le maquillage ou autre chose.

Décidément, elle avait l'air habitué aux soirées.

Elle me le confirma d'ailleurs quand je lui posais la question, m'expliquant que Kiken était quelqu'un d'important et de très respecté dans la communauté vampirique et qu'il était donc souvent invité à des bals, des réceptions, des dîners et d'autres choses qui exigeaient une certaine tenue vestimentaire. Elle m'expliqua également que Kiken invité toujours la bande car il trouvait cela normal de le faire et qu'il aimait les avoir avec lui, mais elle insista sur le fait que si l'un d'eux ne voulait pas venir, il pouvait rester ici.

Quand je descendis les escaliers, tous les garçons me regardèrent les yeux ronds. Chiyo s'était acharnée sur moi une bonne partie de l'après-midi et, quand elle eut terminée, avait filé dans sa chambre pour se préparer à son tour. Liko qui était appuyé sur la rambarde des marches me tendit un bras que je saisis en lui faisant un sourire.

- Tu es magnifique Yuri, me souffla-t-il.

- Merci.

Quand j'arrivais auprès des garçons, Kai siffla.

- Je crois que je suis amoureux !

J'eus un petit rire. Daigo leva les yeux au ciel, exaspéré de la énième bêtises de son camarade.

- Tu es vraiment sublime, me dit-il.

Je le remerciais avec un sourire chaleureux. Kiken ne dis rien et continua de me regarder, de l'admiration dans les yeux.

Chiyo avait acheté ma robe lors de sa viré shopping, elle m'avait dit avoir craqué tout de suite dessus lorsqu'elle l'avait vu et qu'elle savait déjà qu'elle serait pour moi, « je t'ai tout de suite vu dedans » avait-elle dit.  Suite à cela, et tout en me l'enfilant, elle avait, telle une grande styliste, décrit la robe. C'était une robe avec une silhouette forme princesse, je ne savais pas ce que cela signifiait mais je n'avais pas osé couper Chiyo dans son explication. Elle était faite en mousseline de soie et était de couleur « royal blue », Chiyo m'avait beaucoup fait rire en disant cela. Les bretelles prenaient quasiment toute l'épaule et étaient en dentelle, la dite dentelle poursuivait sur le côté de la poitrine jusqu'aux hanches, de là elle se rejoignait au centre sur le tissu de la robe. Dans le dos, la dentelle s'arrêtait aux omoplates et descendait le long de mes côtes, s'arrêtant aux reins, laissant tout le centre du dos nu, le port d'un soutien gorge n'était pas nécessaire car il y en avait un dans la robe qui remontait, selon Chiyo, joliment ma poitrine. « Elle est généreuse et magnifique Yuri, je vois pas pourquoi tu as si honte de la dévoiler »avait-elle dit. Sous la dentelle, il y avait un tissu couleur chaire qui se voyait que si on faisait attention. Le col de la robe était rond. La robe était sublime. Comme chaussures, Chiyo avait pris des escarpins de la même couleur que la robe, quand je lui avait demandé comment elle avait su pour mes mensurations, elle avait simplement dit « à l'œil », je lui avait alors décroché un sourire en lui rétorquant qu'elle avait un sacré œil. Pour la coiffure, Chiyo y avait passé des heures, elle m'avait d'abord bouclé les cheveux, puis à l'aide d'un nombre incalculable de pinces, elle m'avait remontait les cheveux de façon à ce qu'ils forment un chignon, avec les boucles qui descendaient. Cela rendait un effet très « glamour » comme elle avait dit. Elle m'avait fait un maquillage assez léger, selon elle je n'avais pas besoin de grand-chose pour faire ressortir davantage ma beauté naturelle.

Vamp-Sitter Tome 1 : Un amour d'humaineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant