Chapitre 6

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Je sentais quelqu'un à côté de moi, mais tout était confus ... La personne n'avait pas l'air de me vouloir du mal, cela ne devait donc pas être Mélanie. J'entrouvris les yeux pour voir qui était dans ma chambre. Un feu était allumé dans la cheminée, pourtant quand je mettais endormie, il n'y en avait pas. Quelqu'un était assit sur le rebord de mon lit ... J'étais trop désorientée pour savoir qui c'était.

Soudain une douleur dans mon ventre surgit, j'en gémis. Je me levais d'un coup, me penchais et vomissais le peu de chose que j'avais mangé. La personne qui était à côté de moi me frictionna le dos et retint mes cheveux, non ce n'était définitivement pas le démon au visage d'ange. J'essayais d'ouvrir les yeux, mais tout était flou, j'avais l'impression de divaguer et cela ne me plaisais pas du tout. Sans m'en rendre compte, je sombrais de nouveau dans le sommeil.

Je me réveillais de nouveau, au bout de je ne sais combien de temps d'absence. La personne était toujours là assise à côté de moi. J'avais la bouche pâteuse et un arrière goût désagréable.

- Qui ?

Je réussis à murmurer ce simple mot.

- C'est moi, Kiken.

J'étais rassurée de savoir que c'était lui.

- Quoi ?

Parler par monosyllabe m'agaçais mais je n'étais capable que de ça.

- Et bien si tu demandes pourquoi je suis là, c'est parce que tu es malade et je m'occupe de toi. Mais je te raconterai tout une fois que tu iras mieux, pour l'instant repose toi.

Il n'eut pas besoin de le répéter, je m'endormis sur le champ dans un sommeil où il hantait chaque parcelles.

J'ouvris les yeux, le soleil laissait passer quelque filets de lumières entre les rideaux qui étaient tirés. Je me redressais et regarda autour de moi, le feu de cheminée avait fini par consumer toutes les bûches et personne n'avait jugé bon de le réalimenter, une légère obscurité régnait donc dans la chambre, j'étais absolument seule dans la pièce. Une des fenêtres était ouverte mais le rideau était tiré et le vent faisait doucement onduler le bout de tissu. Je sentis une brise légère venir jusqu'à moi. La porte s'ouvrit et Kiken rentra. Quand il posa son regard sur moi, il eut un sourire remplit de tendresse.

- Tu vas mieux ?

Je hochais la tête, ne sachant pas de quoi j'avais souffert cette nuit.

- Simplement un léger mal de tête.

Il me désigna du menton la table de chevet, un médicament y était posé. Je le mis dans ma bouche et pris le verre de jus d'orange que me tendait Kiken. Une fois que le cachet fut avalé, Kiken m'aida à sortir du lit et m'avertit qu'il m'attendrait dans le couloir. Devant mon air interrogateur, il me rappela notre sortie dans les jardins. Honteuse d'avoir oublié quelque chose que j'avais moi-même demandé, je filais dans la salle de bain.

Kiken sortit et je me remis à respirer normalement, mon corps me brûlait là où il m'avait touché, mon corps entier réagissait au moindre effleurement, au moindre contact de nos peaux, son parfum me tournait la tête, son regard me transperçait, ses sourires me serraient le cœur. Tout chez lui engendrait une quelconque réaction chez moi, et c'en était grisant.

Je m'habillais d'un simple t-shirt et d'un jean noir, et enfiler un gilet gris, en guise de chaussure, j'enfilais de simple converse noire également. Je fis un chignon vite fait, me nettoya le visage et les dents et sortit de la chambre.

Kiken était appuyé contre le mur, les bras croisés et une jambe par dessus l'autre, quand il me vit, j'eus droit à son fameux sourire. Il avait un jean et un léger haut noir avec un mini col en V, ce haut laissé peu de place à l'imagination sur la musculature du vampire. Ses cheveux étaient comme, d'habitude, ébouriffés et partaient dans tout les sens. Quand je le vis, mon cœur perdit son rythme habituel, mon ventre se tordit et mes jambes manquèrent de se dérober. Je ne regrettais pas ce que j'avais dis à Chiyo hier soir, j'en était certaine maintenant, je savais pourquoi mon cœur s'emballait, pourquoi mon corps réagissait au moindre contact ; j'étais incontestablement et éperdument amoureuse de ce vampire.

Vamp-Sitter Tome 1 : Un amour d'humaineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant