Tu sais... au fond, je crois que j'ai juste peur. Pas peur que tu refuses (non, ça je m'y prépare depuis l'instant où je t'ai fait cette proposition) mais peur que l'histoire ne se répète. Peur de ces fausses promesses, celles qu'on ne tient pas. Celles qui font ''on se retrouvera''.
Je crois que cette histoire de parrain ne cache rien d'autre que ma peur de te perdre. Celle qui me répète que je n'ai pas été foutue de garder contact avec mes amis du collège alors qu'ils habitent Brest. Celle qui me répète que les 600 km qui nous séparent sont insurmontables. Et au fond, on sait tous les deux que si tu acceptes, ça va être galère, que tu ne seras pas aussi présent que tu avais pu l'être l'année passée, que les messages/courriers/appels ne remplaceront jamais une conversation en face-à-face. Pourtant, je ne me fais pas à l'idée que tu puisses refuser. Je ne peux pas te dire que je ne serai pas déçue, ça serait te mentir (et on sait tous les deux que je n'aime pas ça) mais je me répète que c'est toi qui en pâtira le plus dans cette histoire, que c'est toi qui aura le sentiment de n'avoir rien fait, et que c'est toi qui devra tout de même te déplacer. Cependant, je Lui ai confié tout cela, et je sais donc que peu importe ta réponse, ce sera la bonne.
Alors je prie chaque jour un peu plus.
Chaque jour un peu plus pour toi.
Pour ce que j'ose appeler ''nous''.
Tu sais, je crois que le fait même que tu sois mon parrain, est plus important pour moi que le sacrement en lui-même. (honte à moi). Je le ferais même si tu refuses, mais ça ne sera pas pareil, le sens ne sera pas le même.
En réalité, j'ai juste peur de te perdre et ça, ça raccourcit mes nuits et ça fait couler de l'encre et des larmes.
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Correspondances à sens unique...
General FictionParce qu'il est des choses qui ne se disent pas, je les ai écrites. Mais puisque le courage me manque, je n'enverrais probablement jamais ces lettres... Des lettres de moi, à toi, mais qui ne quitteront pas ce tiroir où je les garde jalousement. Sau...