Lettre n°10

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Je ne voulais pas t'en parler par messages, et j'aurais tellement voulu t'en parler en face à face, mais les événements nous ont séparés plus tôt que je ne l'espérais. Alors pour compenser, j'ai écrit. C'est ni tout l'un, ni tout l'autre, mais nous devrons nous en contenter.


Je crois déjà connaître ta réponse, mais il fallait tout de même que je t'en parle. Pour le geste, la symbolique.

Tu sais que maman a finalement accepté. Et assez logiquement, tu sais ce qui doit et va en découler. Je pense bien-sûr, et surtout, au choix de ces personnes qui vont m'accompagner dans ma démarche.

Je dois être franche, depuis l'instant où l'idée a germé dans mon esprit, il n'avait pas été question pour moi de choisir quelqu'un d'autre que toi. Puisque tu étais à l'origine de ce nouvel engouement, il m'avait semblé logique, presque évident, que tu sois le témoin et l'accompagnateur de son aboutissement. Peut-être avais-je alors pensé un peu vite, sans vraiment trop y réfléchir et avec, sûrement, un peu trop de légèreté. Aujourd'hui, c'est bien réfléchi et l'envie est toujours là, mais les circonstances sont un peu différentes. Je crois que les choses m'ont échappé; tu repars bientôt en terres versaillaises et peut-être même vas-tu intégrer cette école si chère à ton cœur. Il me semble donc plus difficile, moins évident et moins logique, de te demander cela. Pourtant, je voulais tout de même le faire. Alors voilà:

Accepterais-tu d'être ce témoin de ma Joie, ce soutien, ce parrain ?

J'imagine que ça ne doit pas être évident pour toi, mais je t'en prie, réfléchies-y vraiment. Prends le temps de peser le pour, le contre. Sois raisonnable, et ne fais rien dans l'unique but de me faire plaisir. C'est un choix que l'on doit faire à deux, et si il y a le moindre problème, on peut et on doit en parler.

Merci pour tout.

Correspondances à sens unique...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant