Classico I

Prologue

Dans la pénombre, j'arpentais les rues afin de retrouver mon domicile. Un bruit résonna derrière moi, et quand je fis demi tour, quelqu'un se hâta vers moi. L'homme me fixait, et sa silhouette imposante ne me rassurait pas. Mais j'étais tétanisée. Je ne savais que faire. Je ne savais si je devais courir, ou s'il allait passer son chemin.

Arrivé à quelques centimètres de moi, il déposa ses mains sur moi, pour coller nos corps. Je tentais en vain de me reculer, il était trop fort pour moi, et la pression sur mes hanches se faisait de plus en plus douloureuse.

Agresseur : Bah alors, ne sois pas timide. Tu sais, il faut assumer d'être sexy comme tu l'es. Je sais que tu as envie de moi, je le lis sur ton visage.

J'avais envie de crier, mais aucun son ne sortait. Les larmes se mirent alors à déferler le long de mes joues. Je me résignais à regarder ses lèvres s'approcher de plus en plus de moi, tentant tout de même de ne pas laisser nos lèvres entrer en contact, quand quelque chose d'inespéré arriva.

Inconnu : Ah bah t'es là Louise ! Ça fait déjà 10 minutes que je t'attends, on y va ?

L'homme me relâcha alors, mais ne bougea pas, tandis que mon sauveur passa son bras autour de mes épaules, pour m'emmener loin de cet homme. On fit quelques mètres, avant qu'il ne s'arrête, pour me regarder.

Inconnu : Tout va bien ?
Paola : Je... Je crois...
Inconnu : Tu habites loin d'ici ?
Paola : Non, à 15 minutes.
Inconnu : Ça te dérange que je te raccompagne ? Après ce qu'il vient de t'arriver je ne préfère pas te laisser seule.
Paola : Non, pas du tout, au contraire. Et merci, tu n'étais pas obligé.
Inconnu : Bien sûr que si ! Je n'allais pas laisser ce pervers te toucher comme ça !
Paola : Au fait, c'est Paola mon vrai prénom.
Inconnu : Dans ce cas, enchanté Paola, moi c'est Kylian.
Paola : Ta tête me dit quelque chose... Tu n'habiterais pas dans le coin ?
Kylian : Pas vraiment, mais tu as dû entendre parler de moi à la télé, je suis footballeur.
Paola : Ah oui ! Tu joues au PSG, j'ai entendu parler de ton transfert l'été dernier.
Kylian : Tu es bien informée... Bravo.
Paola : Oui, enfin, c'est mon père qui m'a parlé de ça. Pour lui, le football c'est toute sa vie. Même si il est plus pour l'OM que pour ton équipe.
Kylian : Et toi, tu tiens pour qui ?
Paola : Honnêtement, je n'ai pas de préférences. Mais quand je suis avec mon père, je suis obligée d'être pour l'OM.
Kylian : C'est dommage.

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