Red Rain ( VF ) TOME 2 THE HEART OF THE STORM

Chapitre 2

Une semaine auparavant.

Natasha frappa à la porte. Au début il n y eut aucune réponse, mais elle était patiente, autrement elle ne serait pas aussi bonne à son travail. L'immeuble était complètement silencieux à cette heure de la nuit. C'était ce moment un peu bizarre, trop tard pour être hier mais trop tôt pour être aujourd'hui, de longues ombres s'étendait sur les murs peint d'une couleur or sous la lumière tamisée. C'était un vraiment ridicule (et un peu inapproprié) qu'elle soit ici, mais elle n y avait pas réfléchi à deux fois. Elle ne voulait pas reconnaître qu'elle avait un motif ultérieur, mais c'était assez difficile de l'ignorer, surtout quand la porte finit par s'ouvrir.

Steve se tenait là, torse nu, ses cheveux tout tout ébouriffés , il se frottait ses yeux bleus à moitié endormi pour chasser le sommeil. Les yeux de Natasha passèrent de son visage à son torse - aucun homme ne devrait avoir le droit d'être aussi parfait - s'attardant sur sa peau absolument parfaite, ses muscle saillants et plus bas, là où son pantalon de pyjama reposant bas sur ses hanches avant de faire le chemin inverse. Heureusement, il était trop endormi (ou trop naïf - c'était toujours difficile de savoir avec lui) pour s'en rendre compte.

- Nat? Qu'est ce que tu fais ici ?

- Habille toi, dit-elle, briefing de mission dans une heure.

- Hein? Il secoua la tête comme pour se réveiller et reprendre vraiment conscience.

- Il est trois heure du matin. T'as jamais entendu parlé des téléphones ?

- Venant de toi c'est très drôle.

Les yeux de Steve s'assombrirent un peu.

- On avait des téléphones dans les années 40, lui rappela t il, tu aurais pu appeler.

Elle était bien trop maîtresse de ses émotions pour trahir même légèrement le fait qu'elle avait été découverte.

- Est ce que tu aurais été de meilleure humeur si je l'avais fait ? Pas très sympa, Rogers, de laisser une demoiselle sur le pallier.

Il rougit un peu et sa colère s adoucie. Elle avait appris très tôt dans leur relation que la manière la plus facile de le manipuler c'était de faire appel à ses valeurs. Son sens du bien et du mal était une vraie part de lui dont il était incapable de se séparer et qui était indéniablement exploitable. Il ferait tout et n'importe quoi pour être un parfait gentleman et ceux sans se plaindre un seul instant.

- Pardon. Il fit un pas sur la gauche pour lui permettre de passer.

Elle fit un pas dans son appartement. Malgré qu'ils soient partenaires depuis presque un an, elle n'était jamais rentrée avant. C'était un appartement spacieux et très bien aménagée, bien qu'elle soit certaine qu'il ne l'ai pas décoré lui même. Tout était... simple. Une table basse en bois qui était vouée à recevoir des livres, de la paperasse etc mais qui était vide. Un canapé blanc tout simple. Quelques chaises et tables dans le même style, pas rebutant mais pas très chaleureux non plus. Des étagères remplies de livres, dont certains avaient l'air d'avoir du vécu, d'autre non. Un parquet poli en bois massif, était visible sous la lumière tamisée ornée occasionnellement de tapis également tous simples. Des lampes toutes simples et des rideaux basiques. Tout était dans des tons monotone beige, gris, blanc et taupe. C'était une page blanche, une maison créée par quelqu'un à qui on avait confier un dossier personnel et auquel on avait demandé de créer quelque chose que l'homme derrière le dossier pourrait aimer. C'était conçu par quelqu'un qui avait grandit avec beaucoup de ressources dans le futur pour quelqu'un qui avait grandit avec rien et dans le passé. C'était excessivement simple, excessivement fade, et excessivement pratique. Ce n'était pas lui.