Chapitre 8

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Steve mis du temps à revenir à lui même, cette expérience fut particulièrement déplaisante. Son cœur voulait qu'il se réveil et qu'il retourne dans le vrai monde, mais son esprit et son cœur n'étaient pas prêt et manquait de volonté. Dans l obscurité de l'inconscience, les choses étaient moins douloureuses. Dans l obscurité, il ne pouvait pas ressentir la douleur, la douleur qui allait au delà de celle des os cassés, de la chaire lacérée et de tous les dommages qui lui avaient été causés. Il était protégé, à l abris des choses qu'il avait laissé derrière lui, et qui étaient tout bonnement atroces. Il était à l abris d'elle. Mais éventuellement, la lumière fini par percer les ombres, lumière qu'il ne pouvait pas ignorer, et avec elle, des fragments de souvenirs transpercèrent son sanctuaire de paix. Il ne pouvait pas rester là.

Debout. Lève toi! Steve, debout!

Il grogna, un son bas, rauque et étranger à ses oreilles. Ses yeux s entre-ouvrirent lentement, les premiers rayons de soleil étaient trop lumineux et trop puissants, la nausée faillit le ramener dans l obscurité. Mais il était plus fort que ça et plus déterminé, alors il essaya à nouveau. Cette fois il parvient à garder ses yeux ouverts suffisamment longtemps pour pouvoir réaliser qu'il était quelque plus dans l'entrepôt. Il n'était pas allongé sur le sol en béton. Et la douleur n'était plus aussi forte qu'il ne l'aurait imaginé. C'était d un petit réconfort. Un très petit.

Steve souffla lentement, son souffle était saccadé, il cligna des yeux pour se débarrasser des larmes qui s'étaient retrouvées coincés sous ses paupières. Au dessus de lui se trouvait un plafond gris clair fait en carrelage. Il était allongé sur un genre de petit lit, un petit peu trop petit et donc inconfortable pour sa large corpulence, il était également recouvert d'une fine couverture. Quelque chose était coincé dans son bras, il le leva avec grande difficulté et vit qu'une aiguilles était scotchée à sa peau. Le tube auquel elle était liée était connecté à une perfusion fixée sur une bare située à côté de son lit. La lumière du jour filtrait à travers une fenêtre de l'autre côté de la petite salle. Contre le mur, il y avait une étagère sur laquelle se trouvait pleins d équipements médicaux.
L'air était chaud, humide air topique de la mer, et Steve réalisa alors qu'il était toujours quelque part en Crimée. Il grimaça, puisant dans sa bravoure et le reste de sa force physique, il essaya de se redresser. Son torse, son abdomen, ses bras, sa tête (merde, quasiment la totalité de son corps) s'effondra piteusement, il haleta, et grogna pour gérer la douleur, saisi les barrières en métal de chaque côté de son lit avec toute ses forces, allant jusqu'à tordre le métal. Mais il parvient à se redresser. Plus ou moins.

Le monde tournait autour de lui. Steve avala sa salive pour essayer de réprimer la nausée au lui serrait la gorge et essaya de rester parfaitement immobile en respirant profondément pour la faire passer. Lorsqu'il fut à peu près sûr qu'il n'allait pas vomir sur place, il rouvrit les yeux. Il reconnaissait cet endroit. Par la fenêtre il pouvait voir le quinjet du SHIELD posé sur le parking de l'entrepôt, illuminé par le soleil couchant. Il entendit des voix familières. Il. S'agissait de l'une des pièces attachée à leur planque à Sebastopol. C'était dans cette pièce qu'il s'était changé pour passer de son uniforme aux habits d'un jeune homme faisant un super voyage autour de l'Europe avec sa copine. Si il était revenu ici, cela ne pouvait vouloir dire qu'une chose, la STRIKE Team l'avait sauvé.

Le soulagement s'empara de lui. Il trembla, le fait d'être en position assise devenait un peu trop dure pour son corps meurtri, mais il refusait de se rallonger. Il se sentait horriblement amorphe, une douleur cuisante iradiait depuis son torse allant jusqu'à ses jambes, en passant par son abdomen. Des couches et des couches de pansements et de bandages encerclaient son torse. Sa jambe gauche était dans une attelle du genoux jusqu'à la cheville. Sa peau était noire et bleu absolument partout, des bleus profonds et des éraflures en cours de guérison recouvraient son corps. La douleur la plus forte était située dans son dos, des pics de douleurs traversaient ses nerfs depuis la base de son crâne jusqu'à ses hanches. Chaque seconde passée assis, la douleur augmentait de plus en plus jusqu'à exploser dans une torture toute droit sortie des enfers et qui gagnait en amplitude. Il ne pouvait presque plus tenir le coup, la douleur était si forte. Il du regrouper toutes ses forces pour essayer de se retourner et pouvoir essayer de voir ce qui lui était arrivé et fût plus que terrifié en réalisant qu'il en était incapable.

Red Rain ( VF ) TOME 2 THE HEART OF THE STORM Où les histoires vivent. Découvrez maintenant