Les rues de Volgograd grouillaient de monde particulièrement crédule. C'était parfait pour une pauvre petite orpheline qui devait voler pour survivre. Des poches pleines de porte-monnaies, de billets chiffonnés et de petites pièces, des sac à mains pleins d'argent, de cartes de crédit et autres objets de valeur. Ses doigts était rapides, fins et légers, si légers que personne ne la suspectait et même si c'était le cas ils ne pourraient jamais l'attraper. Elle avait dix ans et utilisé à fond son apparence d innocente à son avantage. Elle avait compris comment faire ça il y a un bout de temps déjà. Les gens étaient crédules, stupide et manipulable, elle pouvait utiliser ça contre eux. Ils voyaient ce qu'ils voulaient voir quand ils la regardaient, cette petite fille pale avec la peau sur les os, des habits déchirés et le visage sale. Elle était une ombre, une victime, un chat noir, un cadeau, une chance de rédemption, un enfant en souffrance, peu importe ce qu'ils voulaient voir. Si l homme avait l'air d'être un mec décent, elle criait et lui disait qu'un autre homme lui avait fait du mal et le suppliait de lui accorder son aide, et alors qu'il s'efforçait de la réconforter et de rassurer sa futur agresseuse (des idiots naïfs incapables de bouger, choqués et horrifié par l'idée qu'on puisse faire du mal à un enfant), elle s'accrochait à lui et lui volait son argent. Si elle savait que l'homme avait une haute estime de sa personne, elle se jetait à ses pieds, pleurnichant et gémissant, et lorsqu'il s'apprêtait à la dégager ou à lui cracher dessus, ses petits doigts trouvaient ses poches. Si l'homme était obèse, elle se servait directement, lui arrachant l'objet des mains et se mettait à courir comme le vents au travers des allées et sorties de secours qu'elle avait mémorisé par cœur pendant qu'il hurlait et essayait de lui courir après sans succès. Si la femme avait des enfants, elle récitait une histoire atrocement triste impliquant maltraitance, malnutrition et abus. Lorsque la femme lui offrait un peu d'argent, il était bien plus simple de lui voler son sac un peu plus tard lorsqu'elle avait les yeux ailleurs dans un magasin bien bondé.
Elle se jouaient de tout le monde. Elle leur mentait, les manipulait, leur volait des biens. Elle leur faisait voir ce qu'ils voulaient voir. Elle connaissait un millier de mensonges pour toutes les situations, et elle s'en servait comme d'un couteau, frappant à mort tous ses amis. Généralement, d'ici à ce que ses victimes réalisent qu'elles avaient été dupées, arnaquées et volées, il était déjà bien trop tard et elle était déjà loin avec sa prise. C'était loin d'être une vie facile, mais elle excellait dans ce qu'elle faisait et avait appris à aimer ça. C'était la liberté et le pouvoir. Les rues bondées, les recoins lugubres et les endroits sombres de la villes lui appartenaient, et elle pouvait amener n'importe qui à croire n'importe quoi. C'était une voleuse, une pick-pocket, une fille sans famille, sans passé mais une fille maîtresse de son futur. Et quand les plus gros poissons, les hommes appartenant aux gangs, s'en prenaient à elle, ils apprenaient que son doux regard et sa belle frimousse dissimulaient un caractère vicieux. Impitoyable. La première fois qu'elle avait volé quelque chose, la première fois qu'elle avait fait du mal à quelqu'un, elle avait ressenti quelque chose après ça. Culpabilité et honte. Elle avait beaucoup pleuré parce que, bien qu'elle ne se rappelle pas bien de ses parents, elle se rappelait que ce qu'elle venait de faire était jugé comme quelque chose de mal. Mais lorsque son petit ventre en constante peine avait été rempli de nourriture et de bonbons pour la première fois depuis des siècles, elle avait rapidement réalisé que le bien et le mal étaient des choses relatives. La vérité était fluide et changeait selon les circonstance, et elle pouvait convaincre n'importe qui qu'elle avait de bonnes raisons, de bonnes excuses, y compris elle même. Elle pouvait prendre ce dont elle avait besoin. Elle pouvait prendre ce qu'elle voulait. Elle n'avait pas peur de faire ce qu'elle avait à faire pour survivre.
Un jour, un nouveau genre de personne entra dans sa vie. Elle se tenait dans une allée, regardant les magnifiques voitures de riches descendre la rue grisâtre. Elles s'arrêtèrent devant un restaurant, un des établissements les plus chers, connu pour être un haut lieu de l organisation criminelle, régulièrement fréquenté par des membres corrompus du gouvernement. C'était l'un de ses lieux de chasse préféré, bien qu'elle devait faire attention à qui elle prenait pour cible. Ces hommes étaient dangereux, mais ils étaient également arrogants, extrêmement arrogants, et les hommes arrogants avaient tendance à ne pas la remarquer, ou si c'était le cas, ils ne la percevaient as comme une menace. Elle les regarda sortir de leurs voitures, des hommes vêtus de costumes très chers, un ou deux d'entre eux portaient l uniforme vert et rouge distinctif de l'armée. Il y avait également des femmes magnifiques, vêtues de robes à paillettes aux couleurs flashies. Il était clair qu'elles n étaient là que pour une seule et unique raison. Il y avait également un autre homme, plus jeune, qui portait un porte documents en cuire, sa main crispée autour de la poignée. Il se tenait un peu à l'écart des autres, il s'agissait clairement d'un genre de subordonné, il avait l'air nerveux et hésitant. Ces hommes étaient des durs, des businessmen, des militaires et il n'était qu'un garçon au milieu d'eux. C'était lui.
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Red Rain ( VF ) TOME 2 THE HEART OF THE STORM
FanfictionTome 2 de la saga The Heart of the Storm par thegreytigress disponible en version originale anglaise sur AO3 Ce n'est en au cas mon travail, je me contente de traduire l auteur. Tous les droits sont nommés sur la page de la fanfic originale. Une mis...