PROLOGUE ; MONT WEATHER

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Oui, j'ai effacé le prologue et le premier chapitre, et alors ? On recommence !

Oui, j'ai effacé le prologue et le premier chapitre, et alors ? On recommence !

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Quelle ironie. De nouveau enfermée. La pièce est d'un blanc épuré, tout comme le mobilier. Seul une peinture décore le mur face à la porte. C'est à m'en rendre folle : comment suis-je arrivée là ? N'allez pas me dire que ce sont les natifs.

Je me lève de mon lit et donne un coup de pieds rageux dans la chaise en face de la peinture. Quelle idée, je suis pieds nus et la chaise est en métal. Au même moment, la porte s'ouvre enfin. Combien de temps ai-je passé dans cette cellule ? Un, deux jours ? Une femme en blouse blanche entre dans la pièce, un infirmer traînant un chariot de matériaux médicaux derrière lui.

- Bonjour Kodaline. Je suis le docteur Lorelei Tsing. Se présente-t-elle.

Je recule et reste silencieuse, méfiante et terrifiée. Tant que je ne saurais pas ce que je fais ici et qui sont ces gens, je ne bougerais pas.

- Nous t'avons sauvée des sauvages. J'aimerais te faire une petite prise de sang, histoire de savoir si tout va bien. Ça te va ?

Je recule encore, me recroquevillant sur le lit. Comment connait-elle mon nom ?

- Allons Kodaline, ne veux-tu pas sortir d'ici et rejoindre tes amis ?

Mes amis ? Qui d'autres ont-ils capturés ? L'infirmer tripote la grosse machine. Un tube rigide est relié à une boîte métallique imposante. À l'intérieur du tube, une énorme aiguille sans doute destinée à me prendre du sang. Oui, j'ai envie de sortir de là. De toute façon, je n'ai pas le choix. Une adolescente d'un peu moins d'un mètre soixante, poids plume qui plus est, n'à aucune chance contre ces adversaires. Je déglutis péniblement et hoche la tête. Je m'avance et le docteur Tsing me désigne la chaise dans laquelle j'ai donné un coup de pieds. L'infirmer se précipite sur la chaise et l'installe face à la machine.

- N'aie pas peur, Kodaline. M'incite la doctoresse.

Je pince les lèvres et m'assis sur la chaise. Tsing prend délicatement mon bras et me force à le tendre. Elle humidifie l'intérieur de mon coude à l'aide d'un bout de coton. Tsing accorde un signe de tête à l'infirmier et celui-ci presse un bouton sur le boîtier de commande.

L'aiguille descend lentement puis pique mon bras d'un coup. Je grimace mais la douleur n'est que minime. Mon sang passe dans le fin tuyau. Je ne sais pas exactement quelle quantité la doctoresse Tsing et son collègue m'ont prélevés, mais je me sens toute faible et vulnérable.

- Tu es bien courageuse, Kodaline. D'ici une vingtaine de minutes, tu sauras si l'on peut déjà te sortir de quarantaine. Repose-toi.

En réalité, je n'ai pas vraiment eu le choix de me reposer. J'ai titubé jusqu'au lit aux draps blancs et y ai perdu connaissance.

 J'ai titubé jusqu'au lit aux draps blancs et y ai perdu connaissance

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(2) PARADISE | j. murphyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant