fourty-four

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- eh abruti ! Lance Jungkook à travers la clairière. Tu vas m'écouter oui ou merde !

- c'est bon j'arrive... Grogne-je, décrochant un couteau du tronc. Même pas possible de s'amuser...

Je range la lame et m'approche de mon... Compagnon ? J'manque de me fracasser la tête sur une branche à ses pensées. La nuit d'hier est gravée dans ma tête au fer blanc. J'y pense non stop, et ça à l'air de saouler mon lapin qui peut pas en aligner deux sans que j'décroche de c'qu'il raconte.

- c'est bon, j't'écoute causer... Souffle-je. Sorry.

- t'es sûr que tu veux venir avec moi demain matin ? Demande-t-il en haussant un sourcil.

- carrément.

J'esquisse un sourire qu'il me rend tendrement. Finalement, y'a pas que moi qui pardonne vite.

- bon donc tu iras seul de ton côté chercher les plans papiers, et moi j'me charge des dossiers virtuels avec les clefs et tout. Tu tires sur tout c'qui bouge, c'est clair ?

- euh... Même les enfants ?

- y'a aucun enfant dans les bases... Marmonne le brun.

- j'espère bien bordel, il manquerait plus qu'ça.

- bon t'es sûr que t'as compris c'que je t'ai raconté ? Insiste-t-il.

- ouais, j'suis pas con non plus.

Je croise les bras, le regardant de travers. Il déplace son pied en tressautant, étant accroupi sur le sol où il m'avait dessiné un plan. Il me lance un regard complice, un petit sourire au coin des lèvres.

Je pers toute contenance face à ce spécimen étrange, perdant mon air sévère.

- j'espère que tout va bien se passer... Souffle-je.

- ça te ferait quoi si j'crève de toute manière ? Fait-il sur un ton sarcastique.

- Ah. Ah. Ah. Très drôle, vraiment. Marmonne-je en faisait un sourire forcé.

- t'inquiète pas on va pas crever, c'est qu'une petite base, les soldats sont nuls à chier. On stressera pour le siège du ministère. Pas là. Donc détends toi.

- ouais...

- tu devrais baiser ça t'ferait du bien ! Ricane-t-il avant de me tirer la langue comme un enfant de 6 ans.

Putain ce gosse.

- p'tit con. Lui lance-je en m'approchant de lui. Répète un peu ça voir...

J'm'assois devant lui et pose ma main sur son épaule. Nos regards se croisent, joueurs.

- tu devrais aller t'faire foutre ça te détendrait !

- on fera ça après avoir cramé ses foutus plans de merde alors... Murmure-je.

Je viens l'embrasser doucement, nos lippes se goûtant lentement. Ses lèvres sont si douces, c'est impossible de l'être autant. J'me retire de quelques centimètres et passe ma main dans son cou avant de lui foutre un taqué sur l'arrière du crâne.

- salaud vas, regarde comment tu m'rends niais !

- j'ai rien fait... Marmonne-t-il en se frottant la nuque.

- Ténia.

Il relève ses yeux brusquement dans les miens alors que j'rajoute.

- putain mais j'suis con.

- ouais.

Je le dévisage. J'devrais pourtant avoir pris l'habitude de cette répartie d'merde, mais elle me cloue de bec à chaque fois.

- toi aussi.

- gamin.

- dois-je te rappeler qui est l'aîné ici, petit enfoiré...

- c'est drôle. Ricane-t-il.

- ah ouais ? Ricane-je amèrement à mon tour.

- ouais. J'te fais tourner en bourrique.

- et moi je m'laisse faire comme un pédé.

- t'es gay, enculé.

- ouais. Justement.

Il ne répond pas, effaçant le dessin dans la poussière avec sa main avant de se relever lentement. Il s'étire et je lui chatouille l'aisselle. Il sourit en recroquevillant ses bras sur son torse.

- ça va, oui ? D'où tu m'touches comme ça ! Ironise-t-il en me poussant.

J'éclate de rire et commence à le courser.

Bien évidement je sais déjà qui va gagner...





















▸ (: je les aime ces couillons ahlala.

ᴛᴇ́ɴɪᴀ | ʲᵏ ˣ ᵗʰOù les histoires vivent. Découvrez maintenant