A une époque, j'étais plus mature que les personne de mon âge que je cotoyai et, par peur des autres, j'essayais de le cacher, mais en ce moment, j'ai l'impression de stagner et ça me fait peur.
J'ai peur que si jamais je perds "l'avance" que j'ai sur les autres, je devienne comme les filles dont je ne veux pas ressembler. J'ai peur de devenir banale et que les personnes que je côtoie me tournent le dos. Après tout, tout mes amis ne sont pas banal, on ressort un peu tous du lots et c'est ça que j'adore chez nous... On est une bande de marginaux qui, à premières vus sont tout à fait normaux mais si on cherche bien, on est tous un peu cassé... Et je me dis :
"Si je deviens banale, qui voudra encore de moi ?"
Alors que, au fond de moi, je me sens brisée en mille morceau depuis si longtemps que je me demande "
"Qui pourra me réparer? Qui voudra me réparer ?"
Et une petite voix me dit toujours
"Tu ne mérites pas d'être réparée... si ça se trouve, tu vas finir par briser en mille morceaux ceux que tu aimes, celui que tu aimes".À cause de cette voix, je peux passer des moment super joyeux avec les personnes que j'aime et, tout d'un coup elle s'invite et je perds tout mon moral, tout ce que j'ai envie de faire c'est de me mettre en position "panique/déprime" et de pleurer, que le tout ceux que je connais arrête de m'aimer, de compter sur moi et m'oublie mais en même temps j'ai envie qu'on m'aide, qu'on me sert dans ses bras et qu'on me laisse pleurer en me racontant que ça va passer. Pas que ça va aller, car ça ne vas pas aller, ça ne va jamais aller complètement, mais ça passe, ça passe toujours, mais dans ces moments là, je ne vois pas l'évidence et je le sens perdue, encore plus que d'habitude.
La dernière fois que j'ai eu cette crise, c'était hier. J'étais avec mon copain, il venait de me dire qu'il m'aime et cette fois, je ne l'ai pas crue, à cause de cette voix. Cette putain de voix. J'aurai voulu lui répondre, mais j'avais peur que si je lui répondais comme je le fais chaque fois, pour finir, il finit cassé. Cassé par moi. Lui qui est si parfait, j'ai peur de le blesser, j'ai peur de lui montrer ma vulnérabilité et qu'il me fuit...
Après tout, qui voudrait d'une petite amie en mille morceaux ?
Alors il n'ai pas question que je pleure devant lui. A vrai dire, je l'ai faut une fois, le 14 juillet, pendant les feux d'artifices. Personne n'a rien capté, à part une amie qui venait me faire la bise, elle lui a dit et j'ai aussitôt arrêté. J'ai bredouillé une des cause de mes larmes quand il m'a demandé et c'est tout.
Mais en réalité, j'ai du mal à lui dire ce que je ressens par la voix, je préfère écrire. Alors si j'avais dû lui dire ce soir là la vrai cause, ça aurai était par écris... et encore... Lui aurai-je vraiment avoué que si je pleuré ce soir là c'est parce que, chaque feu d'artifice résonnait en moi et faisait ressortir un souvenir plus ou moins heureux de mon enfance ? Mais surtout pas heureux...
Lui aurai je vraiment dit que ces larmes je les refoulaient depuis très longtemps ?
Que l'une des gouttes qui a fait débordé le vase c'était 5 min plutôt quand j!ai enfin réussi à avoir la putain de balançoire et une fois dessus, quand je ne l'ai pas vu devant moi, je ne m'était jamais aussi sentis abandonnée de ma vie ?
Lui aurai je dis que au moins un soir par mois je m'écroule de larmes ?Je ne sais pas, car tout ça montre que je suis brisée, que j'ai besoin de lui mais, est ce que je suis vraiment prête à tout lâcher et lui donner toute ma confiance au risque de me retrouver briser en milliards de morceaux ?
La réponse est : je pense mais est ce que je suis vraiment capable de faire ça, alors que je ne l'ai jamais fais ?
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Tripède
DiversosPar ce que ça ne casse pas trois pattes à un canard. J'ai une vie compliquée et, des fois, quand je vais pas bien, ou qu'une chose me trotte dans la tête je suis obligé d'écrire. J'écris ce que je ressens et ce que je pense. Bref c'est un Rantbook.