J'ai bâti brique par brique ma muraille, mon refuge. L'endroit qui m'a permis d'écrire librement tout ces textes que vous avez lu. Tous ces textes qui m'ont fait du bien. Cet endroit où je peux m'échapper de tout et tout le monde. Cet endroit où je peux recevoir mes amis, et être moi même et en même temps qui je veux.
Mais ces dernier temps, je me suis senti brisé en mille morceau mais aussi vide. J'ai l'impression de vivre à travers les autres. Que mon histoire doit être raconter et ne peux qu'être racontée à travers celles des autres. J'ai l'impression d'être le personnage secondaire de ma propre vie. Je ne contrôle rien, je subis. Comme maintenant, je subis le bordel qu'à mis mon père en voulant que je range son bordel pensant ranger mon bordel. Alors que mon bordel n'est juste que l'extension de celui que j'ai dans la tête. Pour moi il est organisé et bien rangé, pour les autres, ma chambre est un No Man's Land.
Vous allez me dire "Bah ranges à ta façon" mais chaque fois que je passe devant, la panique m'envahit et je fais une crise. Je pleure jusqu'à m'en brûler les yeux. Imaginez un peu si je toucher ce bordel inconnu. En attendant, pour me faire du bien et pleurer en toute quiétude, je prends une douche dans ma baignoire. Et j'y suis encore, alors, techniquement, je prends un bain. Mais je ne sortirai pas tant que je n'entends pas sa voix dire "Nique sa mère le Blizzard".
Du coup, maintenant, j'ai la peau qui n'est pas sous l'eau sèche et mes cheveux sont juste mouillé, enfin ma mèche parce que le reste est immergé et Blizzard ne vient toujours pas... Lui aussi m'aurait abandonné ? Lui aussi m'aurait fait du mal ?
C'est con. Tu te comportes comme une gamine. Arrêtes. Ça suffit.
Et merde encore une crise de panique.
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Tripède
AcakPar ce que ça ne casse pas trois pattes à un canard. J'ai une vie compliquée et, des fois, quand je vais pas bien, ou qu'une chose me trotte dans la tête je suis obligé d'écrire. J'écris ce que je ressens et ce que je pense. Bref c'est un Rantbook.
