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J'ai envie de crier. Crier, hurler, rugir, si fort que j'en perdrai ma voix, si puissant que je m'en déchirerai mes poumons. J'ai envie de me couper en boule et de pleurer l'équivalent du Pacifique, puis de me colorer les cheveux et montrer ma rage au monde entier, comme dans les films.

Mon père, mes rêves.
Tout est mort.

Tout ce dont j'ai besoin là, maintenant, c'est qu'on me mette dans un endroit sans personne, juste toi qui lis ceci et moi, que tu me prennes dans tes bras et que tu me fasses croire que tout vas bien aller ; que je compte pour toi, que jamais tu me jeteras comme une merde et jamais abandonnée même - surtout - si c'est pour quelqu'un d'autre. Je veux être considérée, je l'ai toujours voulu mais encore plus maintenant. J'ai besoin qu'on s'occupe que de moi, que tu t'occupes que de moi, quand tu comprends pas ce que je dis, mets toi à ma place, pas seulement en considérant que l'instant t mais aussi toute ma vie, ou demande moi. Et je te dirai que j'ai peur de la mort, pas de la mienne mais celle des autres, j'ai peur de ne plus compter, de ne plus avoir de quoi vivre... et je te dirai aussi à quel point je suis égoïste...
Mais ça, tout le monde s'en fous. Ils pensent compatir mais ils sont juste gêné, ils ne veulent pas se mettre à ma place, et toi non plus. Alors oui, là solitude m'accable, mon monde ne tourne plus et voir le votre le faire m'isole. Je n'attends plus que toi, que tu perces cette bulle pour en faire une nouvelle, rien que nous deux, juste pour que je puisse tout faire ressortir : ma solitude, ma désorientation, mon égoïsme, ma détresse. Je veux que tu me réconfortes, pas à travers nos écrans, ou entouré de monde, mais en vrai. Car après tout,

Tout est mort.
Mon père, mes rêves.J'ai envie de crier. Crier, hurler, rugir, si fort que j'en perdrai ma voix, si puissant que je m'en déchirerai mes poumons. J'ai envie de me couper en boule et de pleurer l'équivalent du Pacifique, puis de me colorer les cheveux et montrer ma rage au monde entier, comme dans les films.

Mon père, mes rêves.
Tout est mort.

Tout ce dont j'ai besoin là, maintenant, c'est qu'on me mette dans un endroit sans personne, juste toi qui lis ceci et moi, que tu me prennes dans tes bras et que tu me fasses croire que tout vas bien aller ; que je compte pour toi, que jamais tu me jeteras comme une merde et jamais abandonnée même - surtout - si c'est pour quelqu'un d'autre. Je veux être considérée, je l'ai toujours voulu mais encore plus maintenant. J'ai besoin qu'on s'occupe que de moi, que tu t'occupes que de moi, quand tu comprends pas ce que je dis, mets toi à ma place, pas seulement en considérant que l'instant t mais aussi toute ma vie, ou demande moi. Et je te dirai que j'ai peur de la mort, pas de la mienne mais celle des autres, j'ai peur de ne plus compter, de ne plus avoir de quoi vivre... et je te dirai aussi à quel point je suis égoïste...
Mais ça, tout le monde s'en fous. Ils pensent compatir mais ils sont juste gêné, ils ne veulent pas se mettre à ma place, et toi non plus. Alors oui, là solitude m'accable, mon monde ne tourne plus et voir le votre le faire m'isole. Je n'attends plus que toi, que tu perces cette bulle pour en faire une nouvelle, rien que nous deux, juste pour que je puisse tout faire ressortir : ma solitude, ma désorientation, mon égoïsme, ma détresse. Je veux que tu me réconfortes, pas à travers nos écrans, ou entouré de monde, mais en vrai. Car après tout,

Tout est mort.
Mon père, mes rêves.

TripèdeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant