Des fois, on a l'impression d'être seul au monde.
Des fois, on passe des journées sans vraiment parler aux autres.
Des fois, on se sent juste vide. On sent juste un trou profond dans la poitrine. On affiche un sourire quand il le faut, mais dès qu'on se retourne, il disparaît. Toutes les couleurs du mondes ont disparu, et il ne reste plus que du gris. Même pas du noir, ni du blanc, ces couleurs qui sont si sûre d'elles, ces couleurs si tranche. Non, tout est gris.
Puis de la lumière apparaît. Une main apparaît. Et tout ce gris explose, le vide implose. Juste 71 mots. Juste un petit message, mais à un endroit qu'on pensait que jamais personne d'autre allait mettre de message.
C'est comme pendant une journée d'été super lourde, ces jours où la chaleur est si écrasante qu'on a juste envie de s'allonger à l'ombre, puis, une brise, si fine, si inattendue, si inespérée arrive, et c'est comme si on revit. C'est comme si une palette de peinture asperge une toile grise.
Un peu d'air, un peu de couleur, et c'est comme la première expiration de la journée. Il y en a eu d'autres avant bien sûr, mais c'est la première qui rempli les deux poumons en même temps. Puis, une larme apparait, suivi d'une seconde, et ce visage alors inexpressif montre enfin la douleur qui sommeillait.Il ne faut pas se mentir, ce sont des larmes de tristesse, de soulagement mais aussi de reconnaissance. Car après tout, quelqu'un était là.
Merci.
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Tripède
RandomPar ce que ça ne casse pas trois pattes à un canard. J'ai une vie compliquée et, des fois, quand je vais pas bien, ou qu'une chose me trotte dans la tête je suis obligé d'écrire. J'écris ce que je ressens et ce que je pense. Bref c'est un Rantbook.