Après de longues heures de sommeil, allongée sur le lit de ma grand-mère je pouvais admirer une belle photo de ma mère. Je n'ai pas de souvenir d'elle c'est normale. Elle est décédé suite à des problèmes cardiaques lorsque j'avais cinq mois. Elle avait la peau beaucoup plus claire que la mienne. J'aurai bien aimé la connaître. Ma grand-mère me parle souvent d'elle ce qui n'est pas le cas avec mon père.
Le porte de la chambre s'est ouverte sur ma grand-mère.
Elle : Décidément tu as dormi comme une marmotte.
Moi : Ça fait combien de temps que je dors ?
Elle : Il est neuf heure.
Moi : Donc je dors depuis hier soir.
Elle : Oui. Allez viens prendre ton petit-déjeuner.
Après avoir pris le petit-déjeuner en compagnie de toute la famille. Ma grand-mère me demande de la suivre à l'étage. Au fond du couloir, il y avait une porte qui était toujours fermée on nous interdisait strictement d'y pénétrer. Contre toute attente ma grand-mère me demande de la suivre à l'intérieur. C'est une pièces toute blanche, une chambre décoré avec goût. La chambre était très lumineuse. Je crois que c'est plus belle pièce de la maison.
Grand-mère : Cela fait des années que cette chambre n'as pas était ouverte.
Moi : Pourquoi ?
Elle : Tu le saura bientôt.
Elle se dirige vers la petite commode placé près du lit.
Il y avait aussi un canapé en face d'une télévision, un petit bureau prés de la fenêtre et un placard où était rangée de nombreux ouvrages.
Après avoir chercher de la commode, ma grand-mère revient vers moi avec des albums photos.Elle : Regarde ce que j'ai pour toi. Elle ouvre un de ces albums et se place près de moi sur le lit. Voici des photo de ta mère. Celle-ci à était prise le jour de son quinzième anniversaire.
Sur la photo on la voyait faire tombé un gobelet de jus.
Moi : On dirait quelle était un peu maladroite à l'époque.
Elle : Très maladroite mais elle était très doué pour les études. Rien a était déplacer où changé depuis son décès pas un seul bout de papier jusqu'à aujourd'hui.
Je me suis levé et me suis installé sur le bureau de ma mère. Un carnet était posé dessus, quelques stylo et un globe. Sur le carnet, il était écrit:
Le 25 Août 1995
Cher journal, ce matin j'ai été réveiller par les pleure de Saly. Je crains que ce soit la dernière fois que je les entant raisonné. À l'heure ou j'écris il est quatre heure du matin, il n'y a que moi et Saly dans ma chambre. La pauvre petite je crains qu'elle grandisse sans me connaître à cause de cette maladie qui me détruit d' année en année et de jour en jour. Dans mes bras celle-ci de cesse de pleurer. Aurait bien aimé vivre jusqu'au jours où elle aura sont diplôme et me dira " maman j'ai réussi ". Malheureusement cela n'arrivera pas car je la verrai pas faire ses premier pars. J'aurai aimé parcourir le monde la tenant pas la main, visité les cinq continents, lire de nombreux bouquin et parler avec de l'actualité. Je souhaite au moins qu'elle réalise ses rêves, qu'elle devienne un femme de valeurs, indépendante et de ce montré fière de sa beauté qu'elle a hérité de sa grand-mère. Celle-ci me fixe comme si c'était la dernière fois qu'elle me verra avec ses beaux yeux d'un noir profond. Si je devais lui donné un sur nom ce serai " Saly, noirceur d'ébène " cela lui va bien. Ah ma petite Saly je veillerai sur toi jour et nuit même dans l'au-delà.Ce fut la dernière phrase que ma mère à écrite. Mes larmes ce sont mise à coulée. Ma grand-mère ma prise dans ses bras, elle aussi était en larme.
Elle : Ce matin là, elle a rendue son dernier souffle et tu étais dans ses bras endormie. Dès qu'on t'as soulevé tu t'es réveille et tu t'es mise à pleurer toute la journée. Lorsque tu rampé à quatre pattes et que tu commencé à faire tes premier pars tu venais devant porte de cette chambre pour y jouer. Tu rirais à chaque fois que tu y joué jusqu'à t'endormir devant la porte. Je me souviens un jour une chanson que tu mère aimé chanter est passé à la radio et tu t'es mise à la chanté comme si tu la connaissais par cur alors que tu avait cinq ans à l'époque. Elle s'appelle Diaspora chanté par Youssou Ndour sorti en 1995. Cela m'étonne toujours comment est-ce que tu as pu chanté cette chanson alors que la dernière fois que tu la entendu tu n'avais même pas un ans.
Je me suis installé dans la chambre j'y ai amené mes bagages. Ce soir je vais passé la nuit ici bien qu'il y est de la poussière. Le temps passe vite il est bientôt dix-huit heure. Petit à petit mes paupière s'alourdissent.
Bineta Savaré 1969 - 1995
Le 25 mai 1995 le doux regard de Bineta Savaré s'éteignit.Tard dans la nuit je me suis réveillé en sursaut. J'ai cru sentir quelqu'un me touché la joue. Apeurée je me suis levé d'un bond pour allumé la lumière. À ma grande surprise il y avait rien. J'avais du mal à m'endormir. Je me suis remise à feuilleté le carnet de ma mère que je lisais et un feuille est tombée de celui-ci.
Cette feuille capturé toute mon attention."Bineta
Ta peau est ébène
Ton sourire sublime
Douce sont tes mains
Pleines de tendresse et d'amour
Ta peau est ébène
Noir comme le ciel étoilé
Soit fière d'être Lébou
Beauté de la reine Cléopâtre
Et de Néfertiti
Kémétiyou
Dés le lever du soleil
N'hésite pas à t'exposer
Ta couleur est vie
Et mille promesse de la femme en devenir
Ô Femme Africaine
Ma fille, mon avenir
Préserve chaleureusement
Ce que la nature t'a offert
Tiens! En parlant de nature,
Quand tu ira les voir
Offre cette calebasse de jujube à
Bouba et Baïla de ma partToutou Baïla Ndiaye"
J'ignore ci c'est une chanson ou un poème mais cette uvre de Toutou Baïla Ndiaye me fait plaisir. Là où je suis j'ai envie de réalisé le rêve de ma mère : partir à la découverte du monde. Elle a une bonne raison pour vouloir que j'aille à la découverte du monde mais laquelle ? Je ne sais je l'ignore.
Au revers de la feuille il y avait un tableau. Un tableau de deux colonne, une pour les pays et une autre pour des régions. Cela doit t'être la liste des pays que ma mère a déjà visité ou aurai voulu visité.
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Noirceur d'ébène
AdventureTu parles de ma noirceur. Je sais elle fait ma fierté. Je suis Saly. Comme l'indique ma noirceur d'ébène je suis d'origine africaine. J'ai voyagé à travers les cinq continents vous vous dite sûrement que j'ai été victime de racisme, non non je ne me...