Il est 15 heures quand nous sommes de retour de notre visite. C'est parce que nous avons duré au village artisanal.
Sur le seuil de la porte je pouvais entendre des cries. Je demande à mes cousins d'aller jouer et de revenir dans une heure pour éviter qu'ils assistent à des scènes qui peuvent les heurtés leurs sensibilités. Curieuse de nature, j'entre dans la maison d'un pats furtif. Cachée dernière un mur je peux voir ma tante qui se fait battre par mon père et son époux. Elle peurs de chaude larmes.
Mon père : Où est Saly ?
Ma tante : je ne sais pas, je ne l'ai pas vue.
Mon oncle : Menteuse ce matin tu était avec elle.
Ma tante : Je vous dis que je ne l'ai pas vue. Laissez-moi tranquille.
Mon oncle : Tu te prends pour qui pour me donner des ordres.
Il la frappe avec sa babouches plus forts. Ma tante laisse échapper un crie strident. Je sors de ma cachette seul ma tante me voit mon père et mon oncle sont de dos. Elle me fait signe de partir. A contre cœurs je lui obéis. Je sors de la maison arrivée au coin de la rue je fait demi-tour. Ce serai ingrat de ma part si je la laisse souffrir pour moi. De retour à la maison je pose mon sac même si je dois tenir tête à mon père je le ferai.
Moi : Qui êtes vous pour frapper une femme ? Vous n'êtes pas des hommes. Vous n'avez pas honte pour la frapper ainsi.
Ils se tourne vers moi laissant ma tante pleuré. La veille dame qui ma saluée se matin me dis de prendre la fuite. Je ne compte pas le faire je me suis déjà engagé.
Mon père : Répète ce que tu a dis espèce de...
Moi : Espèce de quoi continue ta phase. J'ai dis Qui êtes vous pour frapper une femme ? Vous n'êtes pas des hommes. Vous n'avez pas honte pour la frapper ainsi. Celle qui vous à mis au monde est une femme vous êtes sans vergogne. Si dieu à créer la femme ce n'est pas pour que l'homme la maltraite. Si c'était vos mère qu'on frappait cela ne vous auriez pas plu. Une femme c'est la mère de tout un peuple. Être une femme c'est être éducatrice. Êtres une femme c'est représenté l'amour. Être une femme se résume à être la vie. Vous devrez avoir honte vos mère on souffert 9 mois pour vous mettre au monde. Pourtant vous aviez failli les emmené au 7éme ciel. Vos mères sont des femmes elles vous ont données naissance. Vos épouses sont des femmes elles se sacrifient chaque jour que dieu fait pour vous mettre à l'aise. Mais vous ingrat que vous êtes vous les maltraités. Votre devoir est de protéger vos mères , vos épouses et vos enfants. En faisant ces horreurs vous dites que vous êtes des hommes. Vous êtes plutôt des animaux. Pire que les animaux même eux ne le font pas. Vous êtes sans vergogne.
Mon oncle : D'où tu te permet de hausser le tons sur nous ? Mais elle se prends pour...
Moi : Tais-toi et laisse moi terminé. Sou demebe donne tay kham gua ni same Badiène dou fi seyci. Tu l'a épousé de force et il n'y a rien des plus douloureux que ça. Tu te permet de la frapper. Quant à toi je ne sais plus comment je dois t'appeler. Juste un chose je ne me marierai jamais de force. Je ne suis pas un objets as -tu bien attendu ?
Je les regarde de travers et aide ma tante a se relevé je l'emmène dans sa chambre. Je n'arrive pas à regarder son visage avec sa bouche ensanglanté.
Elle : Saly. Tu aurai du partir.
Moi : Ma fierté ne me le permet pas et serai déloyale et ingrat de ma part.
Elle : Tu es si jeune si frêle mais plus courageuse qu'un lion. Je n'ai jamais osé tenir tête à mon père mais toi...toi tu es si différentes. J'aurais bien voulu être comme toi quand j'étais encore jeune. Par contrainte j'ai due accepté ce mariage que je regrette aujourd'hui. J'ai abandonné mes études et mon rêve. Quand j'étais jeune j'étais très doué pour le basket-ball. Mon rêve étais d'être une joueuse professionnel. Lorsque je l'ai dis à ma mère elle était joyeuse. Elle s'est porté volontaire pour payer mes cours. Après trois ans mon rêve étais sur le point d'être réalisé. Mais un jour en revenant de mon entrainement j'ai croisé mon oncle. Il s'est mis en colères et il a commencé a m'insulter de tout les noms. Il a dis que j'avais trop de liberté pour une fille et il est allé demander à mon père de me marier à cet inconnu. Au début il était gentil et adorable mais au fil du temps j'ai découvert son caractère. Je regrette, je regrette tout aujourd'hui. Bref c'est une longue histoire. Saly il se fait tard je crois que tu devrais partir.
Moi : Je ne voudrai pas te désobéir mais je ne partirais pas sans toi. Ou je reste ici.
Elle : Saly je ne peux pas mes enfants et mes parents qu'est-ce que je leur dis ?
Moi : Ne t'en fait pas je m'occuperai personnellement d'eux ne t'en fait pas. Si tu reste ici cette brute va continuer de te maltraités. On va retournée chez grand-mère.
Elle : Saly tu en es sur. Es-tu sur de ce que tu dis ?
Moi : Fais-moi confiance je vais réglé ce problème à ma manière. Range tes bagages je vais cherché les garçons.
Elle : Saly tu es mon dernier espoir s'il te plaît je t'en supplie ne me déçoit pas.
Moi : Tata vous aviez va parole. J'ai l'intention de le faire.
Elle : Saly ne me déçoit pas.
Moi : Oui c'est promis.
Elle : vas-y
Moi : Je ferme la porte de la chambre au cas ou.
Elle : D'accord je t'attends.
Je sors de la chambre et ferme la porte dernière moi. Dans la cour l'homme qui me sers de père, mon oncle et la veille dame de tout à l'heure y sont assis semblant attendre quelques choses. Sans un mot je le dépasse et je vais cherché mes cousins. Arrivée à porte de la maison je vois mes cousins à l'autre bout de la rue. Je les appel paresseusement. En moins d'une minute ils arrivent.
Moi : J'ai une surprise pour vous on va chez Mami
Ils étaient content et ils sautaient dans tous les sens.
Moi : Rangez le plus de vêtements possible.
Sans un mot je les regarde s'éloigner. Ils sont si innocent. Je vais dans la chambre de ma tante. Elle vient de terminer de ranger ses affaires. Une heures plus tard accompagnée de ma tante et de mes cousins je sors de la maison et nous prenons la chaloupe. Quelques heures plus tard nous arrivons à Rufisque. Il fait nuit ma grand-mère pense que c'est juste une visite inopportune. Il est deux heures du matin je suis dans l'ancienne chambre de ma mère, je n'arrive pas à fermer l'œil.
Dans un élan de tristesse j'ouvre le carnet de ma mère << J'ouvre ce cahier point d'appui de mon désarrois>> comme l'avait si bien dis Mariama Bâ dans une si longue lettre. Si je ne me trompe pas c'est la première page du premier chapitre.
" Cette blessure qui a brisée mon cœur. Cette blessure ci profonde qui me rends mélancolique. Cette blessure je ne saurai décrire. Cette blessure qui j'espère un jour guérira. Cette blessure ci profonde qui par cette injustice a mis mon cœur en lambeaux. Cette injustice qui gangrène notre société. Les femmes d'ici et d'ailleurs en souffrent. Ces souffrances qui on fait perdre dignité, raison de vivre et même la vie à de nombreuses femmes. Sous prétexte que " l'homme est supérieur à la femme " mais au nom de quoi ? Du peu que je sache Dieu nous a tous créé hommes et femmes au même pieds d'égalité. Pourquoi il y a autant d'injustices ? " Niari lokho moy tak toubeuy témoy tak seur " les femmes sont pas des objets. Bien vrai que nous exprimons la plupart de nos sentiment pas des larmes nous avons nos voix. Nos voix qui son nos armes les plus redoutables malheureusement nous ne les utilisons pas pour parler de nos souffrance. Le principal défaut de la
femme est qu'elle oublie sa
valeur. "La soumission absolue" cette expression nous a fait tant souffrir. Cette expression qui oblige la majeure partie d'entre nous de ne pas prendre des décisions de donner notre point de vue de nous exprimer même sur ce qui nous concerne. Je ne dis pas que la femme ne doit pas être soumise mais pas au point de perdre sa liberté d'expression. Ce n'est parce que je suis une femme que je garde mon silence éternellement. Sans oublié les mariages forcés. Je ne sais plu quoi pensée. Si seulement maman était là. J'aurai aimé te connaître pour partager mes joie et peines avec toi. Une pensée pieuse pour toi.
Maman "______________________________________
Désolé pour cette longue absence et pour ce chapitre truffé de faute.
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Noirceur d'ébène
AventuraTu parles de ma noirceur. Je sais elle fait ma fierté. Je suis Saly. Comme l'indique ma noirceur d'ébène je suis d'origine africaine. J'ai voyagé à travers les cinq continents vous vous dite sûrement que j'ai été victime de racisme, non non je ne me...