2 ème partie : Chapitre 2

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Matthew était en vie, là face à moi, heureux de me retrouver, conscient et visiblement en bonne santé.

-J'ai eue peur que tu ne me suives pas. Que tu n'arrives pas à quitter la simulation, que tu ne te réveilles pas ou même pire ...

-Aline, Aline calme toi ... je suis là, calme toi nous sommes tous les deux en vie. Mon cœur sait arrêter peu de temps après toi. J'ai vu ton corps disparaître rapidement après ta mort. Nous avons rapidement comprit que tu avais raison. Tu te sens comment ?

-Bien, le réveil a été long mais j'ai retrouvé mes principales capacités humaines et l'ensemble de mes sens. Et toi ?

-Etrangement fatigué. Maintenant nous devons quitter ce lieu et découvrir où nous sommes et pourquoi. Julien m'a rappelé de ne réveiller personnes pour le moment et qu'il avait une totale confiance en nous.

-Merci à lui, il était tant qu'il nous le dise. Bon, nous devons en effet sortir d'ici, bizarrement le fléchage mène à une porte. Je l'ai déjà aperçu, suis-moi.

Nous avons marché durant un long moment à travers toutes ses capsules, tous ses Originels, avant de pouvoir découvrir l'autre côté de cette porte. Un long couloir lui aussi fléché que nous avons continué à suivre. Sur ce chemin, nous avons découvert une partie de la réponse à la question « où sommes-nous ? ». Nous nous retrouvons face à un grand observatoire ouvert sur le couloir et vitré donnant directement sur l'espace. Nous sommes dans l'espace, nous sommes donc dans un vaisseau spatial.

-Notre théorie est correcte pour le moment.

-Oui mais quelque chose me dérange. Nous n'avons croisé personne. Aucun signe de vie humain, animal ou même extraterrestre.

-Aline, nous avons bien le temps d'avoir des problèmes. N'en demande pas d'autres. La bonne nouvelle est que ce vaisseau dispose d'un mode de vie ou peut-être un système de survie. Et puis tu penses vraiment que si il y avait quelqu'un d'éveillé ici, qui connaitrait certainement par cœur se vaisseau, l'aurait fléché. Il y a même différent fléchage donc différents lieux que nous devrions rapidement découvrir.

-Ca veux également dire que les personnes qui nous ont endormi et installé dans ses capsules sont humains puisque nous pouvons facilement respirer.

-Est-ce une bonne nouvelle ? De toute façon, s'il s'avère qu'il n'y a vraiment personne d'autre que nous, les questions que nous devrons nous poser ce n'est pas qui nous a fait ça mais plutôt comment allons-nous faire pour nous en sortir, nous et les autres Originels. C'est personnes nous les reverrons probablement jamais.

-Pour le moment je ne sais pas. Aller Matthew, on continue notre petite balade de découverte. Je pense que nous avons encore plein de chose à découvrir ici.

-Petite ? Non mais tu rigoles, regardes moi ça ? Ce n'est pas une simple navette ma petite Aline. Je pense que l'on a une bonne séance de marche qui nous attend.

Matthew indiqua le côté gauche du grand observatoire. Nous découvrons l'ampleur du vaisseau dans lequel nous nous trouvons. Il nous faudrait plusieurs jours pour parcourir cet immense vaisseau. Nous n'avions aucune mesure ni comparaison mais le mot gigantesque n'est qu'un euphémisme. Cela pourrait être un avantage pour nous mais pour cela nous devons connaitre l'ensemble de ce vaisseau. Si seulement nous pouvions trouver un plan nous indiquant « vous êtes ici », « la cuisine est ici » et « le pilotage du vaisseau est ici ». C'est beau de rêver.

Nous sommes resté bouche bée durant de longues minutes avant de reprendre notre parcourt fléché vers l'inconnu. Il est certain que nous aurons de nombreux jours de marche pour découvrir la totalité de ce vaisseau.

Durant des heures et des heures, nous avons parcouru les couloirs de ce vaisseau. Ma montre, que j'avais visiblement gardé au poignet indiquée 9h30 ou peut-être 21h30, quand mon ventre fit quelques bruits suspects.

-Tu commences à avoir faim. Il faut que l'on trouve quelque chose à manger le plus rapidement.

-Ce n'est pas comme si nous étions ici volontairement, que nous avions prévu d'avoir faim et surtout que nous connaissons ce vaisseau sur le bout des doigts.

-Ca va j'ai compris mais je n'y suis pour rien. Je n'ai pas non plus l'intention de te laisser mourir de faim.

-Je le sais Matthew. Bientôt, malgré la longue période de sommeil que nous avons passé dans ses capsules, nous serons fatigués, à boue de force et nous ne pouvons rien.

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