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C'est pas trop choquant, un peu mais ça va 😂 Bonne lecture 😊😉

Je suis là, penchée sur ma fenêtre, un beau soir d'été. La pleine lune est de sortie avec des amies, les étoiles. Elles brillent dans le ciel et nous aident à y voir plus clair dans les plus sombre s ténèbres. Depuis que je suis toute petite, l'astronomie m'a toujours fasciné. L'espace en général même. Les planètes, les étoiles, les constellations etc.

Aujourd'hui j'ai 25 ans et je m'apprête à réaliser mon rêve dans un mois. Je vais enfin pouvoir commencer mes recherches dans ce domaine , car un an auparavant, j'avais fini mes études pour être astrophysicienne. Malheureusement, un petit évènement changea la donne. Après avoir passé une nuit de folie dans un bar avec un inconnu, je tombais enceinte quelques jours plus tard. J'avais mis du temps avant de décider de le garder. J'aurais très bien pu avorter, mais au fond, j'avais cet enfant et c'était mon devoir de le garder et de le protéger.

Je suis donc enceinte de plus de 8 mois. Et non seulement j'appréhende l'arrivée du bébé, mais aussi mon commencement dans le monde du travail. Pendant cette grossesse, j'ai vécu chez mes parents. Un enfer d'ailleurs. Et la, pour les dernières deux semaines de vacances qui restent, j'ai décidé de partir à la montagne pendant ce lapse de temps. Évidemment, je connais des gens, résidant dans la ville, au cas où. Et c'est donc en ce soir d'été, que j'admire nos belles constellations. Mais lorsque je baisse le regard, je ne vois quasiment rien. Le noir complet envahit les champs à perte de vue. Tout ce que je peux distinguer, c'est les petites lumières des foyers.

Puis tout à coup, je me rends compte que le noir dans lequel la nature est plonge n'est pas si obscure, étant donné que je parviens à remarquer une silhouette, se promenant dans la campagne. J'imagine que c'est un simple vacancier, profitant de la beauté de ce qui l'entoure. Ensuite, je me rends compte qu'il s'avance dansa direction. Je n'ai qu'une lampe de chevet allumée, alors peut être celui-ci est perdu.

Ma fenêtre est grande ouverte, alors je me penche pour pouvoir lui parler, mais lorsqu'il s'approche, je dis:

" Vous êtes perdus mon...

Soudain, des mains sales et grasses aggripent ma nuque et commencent à la serrer, très fort. Ma respiration devient de plus en plus faible. Je réussis finalement à attraper ma lampe et à lui éclater sur le crâne. L’homme lâche prise et recule en appuyant fort sur sa tête. Je commence à paniquer, et tente de fermer les volets, quand un objet pointu est lancé dans ma direction, venant se planter aussi sec dans ma main. Je me mets à crier très fort, non seulement parce que du sang coule le long de mon membre et que je souffre énormément, mais aussi pour pouvoir avertir n’importe quel passant. De plus, je remarque que le couteau est tellement enfoncé dans ma chair, qu’il m’est impossible de la retirer du volet. Je suis prisonnière, le buste penché hors de ma chambre.

Je lève les yeux et croise les enflammés du criminel. Je tremble de peur. Je suis inquiète pour moi, pour ma vie et pour celle de mon bébé. Cet homme va-t-il vraiment nous tuer ? Me laissera-t-il juste comme ça, en prenant le temps de s’enfuir avant que quelqu’un n’arrive ? Je ne sais pas et j’ai peur. Celui-ci s’avance donc vers nous et j’essaye désespérément de me libérer mais en vain. Puis il s’arrête un instant et dit en observant mon ventre :

« Tiens, vous êtes deux.

D’un coup, il m’attrape la gorge d’une main et force dessus. L’air commence à manquer, ma vue se trouble, des douleurs à l’estomac se manifeste. Je vais mourir, et ça, mon enfant le sait. Il va mourir lui aussi. Le futur assassin rejoint alors sa deuxième main pour nous achever. C’est la fin, la Mort arrive. J’ai beau ne plus voir, Elle, elle est très voyante. Avant qu’elle ne s’apprête à m’enlacer, l’homme rajoute :

- Cela faisait longtemps que je n’avais pas tué d’agneaux. »

Crac ! Le bruit retentit dans tout mon être. Je ne vois plus, je ne sens plus, je ne ressens plus et je n’entends plus. La trachée est brisée. Je suis loin de mon corps. Quant à mon enfant,  l’oxygène est maintenant inexistant. Plus rien ne fonctionne pour l’aider. Il meurt à son tour.

Nous sommes peut-être morts, mais nous n’avons pas été pas séparés. Bien au contraire, nous sommes encore plus proches dorénavant. Lorsque ma vue revint, la première chose que je vis, c’était un petit garçon, d’à peu près huit ans. Celui-ci, en me voyant, court dans mes bras et me les passe autour du cou. Je dis alors, toute déboussolée :

« Qui es-tu ?

- Je m’appelle Jordan et je suis ton fils, répondit-il avec un grand sourire. Bienvenue chez toi, Maman. »

FIN

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