Grass

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Il était allongé sur l'herbe fraiche. Il sentait à pleins poumons la douce odeur d'humidité, et celle de l'herbe coupée, l'une de ses odeurs favorites. Cela changeait bien de la pollution dus aux voitures et aux usines toxiques. Il savait qu'un jour, toutes ces abominations le tueraient. C'était bien pour cela qu'il était dans ces champs, pour respirer l'air frais. Il avait fui la ville et ses horreurs. Il avait fui les mauvaises personnes et les difficultés sanitaires. Cela l'avait contraint à marcher pendant des jours, sous un soleil étincelant et des températures caniculaires.

Heureusement, il avait trouvé de quoi se nourrir en chemin, grâce à la bonté des passants.

Depuis quelques heures maintenant, celui-ci ne bougeait plus. Il profitait de la belle vie campagnarde. Y resterait-il ? Et pour combien de temps ? Seul Dieu pouvait le savoir. Mais ce qui lui plaisait le plus, c'était la solitude. Il n'y avait personne pour l'embêter. Personne pour venir lui parler, l'empêcher de faire ce qu'il veut. Bref, la belle vie et le bonheur dansaient à ses côtés en ce jour d'été.

Puis un long bruit sourd retentit dans tout le champ. Il se redressa soudainement, intrigué par ce mystérieux bourdonnement. Il fronça les sourcils et se demanda d'où cela pouvait-il provenir, et si c'était normal. Ensuite, le bruitage recommença mais cette fois-ci, des notes aigus s'ajouterent à l'étrange mélodie. Au fur à mesure du temps, cette chanson se rapprocha. Encore et encore.

Il leva alors les yeux aux ciels et la, il appercut le Diable.
Une machine, rouillée, s'avançait dangereusement vers lui. Elle avait deux énormes roues qui devaient le surpasse d'un mètre ainsi qu'une sorte de râteau mécanique, qui arrachait tout sur son passage. Pris de panique, il se tourna et courut. Il prit ses jambes à son cou et se mit à courir très rapidement. Il tenta de semer la bête monstrueuse qui le pourchassait mais impossible. Elle était trop rapide pour lui. Il finit par s'essouffler et s'arrêter un moment, or, il n'aurait pas dû. La machine ne freina pas et s'apprêtait à écraser celui-ci. Il pensa à faire ses prières, ça y est, c'était la fin. La fin du vie plutôt court et simple, mais tellement agréable.

Puis tout à coup, un ange apparut. Il fit entendre sa grande voix puissante, qui par magie, arrêta la Mort. Le monstre qui devait l'écraser, s'immobilisa. Le sauveur se tourna vers le fugitif de la Mort et s'accroupit de lui. Celui-ci avait encore le cœur qui battait à cent à l'heure, prêt à être expulser de son corps. L'homme tendit alors ses bras vers le peureux et l'attrape délicatement par les hanches. Il le porta pour finalement le bercer.

Le chaton, s'étira et cala sa tête contre le biceps de son sauveur. Il ronronna et l'homme caressa son doux pelage noir et blanc. Il lui murmura alors:

" Dors mon petit.

Il marqua une pause et ajouta:

- Tu t'appelleras dorénavant Morphée."

Fin

Et oui, c'était un chat 😂😂😻

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