Chapitre 8 : Une Vérité Secrète

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Pdv Luna
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- Qui êtes vous ? Que me voulez vous ? Comment savez vous que j'habite ici ? Pourquoi ces fleurs ? Avons nous un quelconque lien ? Qu-

- ho la ! Tout doux ! On se calme chérie ! Je peux pas retenir autant de questions d'un seul coup.

- Tout d'abord, ne m'appelez plus jamais chérie, vous n'êtes qu'un inconnu à mes yeux, deuxièmement répondez à ma question : qui êtes vous ?

Il me regarda avec un sourire machiavélique. Ce sourire me rappelle l'homme que j'ai soigné il y a deux moix de cela. C'est impossible. Il est partit sans prendre la peine de me prévenir, pourquoi reviendrai t-il ?

- Je m'appelle Aron Davis.

Son regard planté dans le mien m'inspire toute la sincérité inimaginable, il dit donc vrai. Il s'approche de moi afin de tendre ses deux bras ouvert. Ce signe de tendresse ne m'inspire aucune confiance, que me veut-il... Soudainement j'entends le craquement du parquet, je me retourne étonnée de me retrouver nez à nez avec CROSBIE, il se rua dans la direction de ce fameux Aron Davis. Il lui sauta dans les bras et rigola de tout son être, cette façon de rire, je la connaît. De plus son nom m'est totalement familier. Où ai je bien pu entendre son nom. Merde... Je relève la tête en direction de ce bel homme et rentre dans mon appartement en courant, j'ouvre le tiroir de ma table de chevet et en sort un magazine people : " Aron Davis a seulement 24 ans est bientôt devenu le riche héritier de Davis industry". Je reste bouche bée, la photo de cet homme dans le magazine est exactement celui que j'ai sur mon palier. La presse people se régale par contre de chacune de ses aventures, il n'est donc pas digne de confiance, les Hommes sont tous pareils. Je retourne donc dans le couloir afin de voir cet homme dont toutes les femmes rêveraient d'avoir afin d'obtenir un face à face étrange et silencieux.

Cet homme me fait penser à mon inconnu, je ne vois pas en lui un homme riche, même si il est venue en costard jusque sur un palier miteux. Ce qui fait un léger contraste. Mais son odeur... C'est sûr... C'est l'odeur qui m'a tellement manqué, cette voix quand il a sourit en me voyant et quand il a rit face à Crosbie, m'a tout de suite fait penser à lui. Je me retourne afin de l'observer. Ma bouche s'ouvre et se referme tellement la question me brûle les lèvres.

- Êtes-vous le patient que j'ai soigné à Ste Croix ?!

Pdv Aron Davis (alias : le connu)
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Le choc s'est emparé de mon être, je ne pensais pas qu'elle me reconnaîtrait. Sa jolie frimousse me regarde avec anxiété. Toujours avec CROSBIE dans mes bras, je me suis dit qu'il Était peut être temps de lui dire la vérité.

- Tout d'abord, je souhaite te remercier de t'être souciée de moi, car je peux le dire, je ne t'ai pas rendu la tâche facile. Tu m'as soigné en 3 semaines alors que ça aurait pu prendre 3 mois. De plus je n'ai que deux cicatrices alors que toutes mes blessures étaient profondes. Je t'en remercie aussi car pour un homme qui passe à la télé avoir des cicatrices n'est pas bien vu. Mais... Je ne pensais pas que la personne m'ayant vu dans le mal puisse... autant... me... Manquer.

Sa bouche resta ouverte suite à ma remarque, elle est tellement mignonne. Ma veste est beaucoup trop grande pour elle, et savoir ce vêtement sur ses épaules me donnent des idées malsaines. Sa peau d'une blancheur incontestable, ses yeux larmoyant, ses lèvres fines ainsi que sa voix, tout m'a totalement manqué. Cet ange ne se rend pas compte qu'elle vient de rencontrer le diable, et que ce dernier s'est épris d'elle.
Je me rapproche d'elle afin d'observer les reflets dans ses yeux, tend ma main vers sa joue. J'approche mon visage afin de pouvoir sentir ses lèvres contre les miennes.

C'est cependant une claque bien forte de la part d'un papillon qui m'arrive de plein fouet sur la joue.

- MAIS VOUS ÊTES MALADE ?!? Je ne serais jamais l'un de vos objet, que vous soyez l'un de mes anciens patients ou pas, je ne ferais pas partie de votre tableau de chasse ! Je ne vous connais pas ! Vous avez beau être sculpté comme un dieu grec, vous êtes encore un inconnu à mes yeux et je ne fais pas confiance aussi rapidement à la populace !

Je reste étonné de la claque qui m'arrive en pleine gueule, je l'ai même pas mérité. Elle m'a certes baffé, je reste quand même un dieu grec à ses yeux. J'ai l'air de lui plaire !
Ses yeux me fusillent, elle fait flipper, je crois qu'elle me déteste en fait.

- Je suis désolé mais je veux absolument que tu m'appartiennes, tu es la femme la plus magnifique que j'ai croisé. Et je souhaite avoir une relation plus qu'amicale avec toi. je préférerais que ce soit réciproque sinon je ferais ça par la force. Je t'aurais coûte que coûte. 

J'essaye de lui dire ça avec les plus beaux yeux doux qu'elle ait vu.

- Beurk, me regardez pas comme ça, c'est bizarre... Certes vous m'inspirez, pleins de bonne choses cependant votre réelle personnalité ne me plaît pas. Dans tous les journaux ont vous aperçoit bras dessus, bras dessous avec des femmes différentes. A croire que c'est une manie. Peut être que vous n'avez plus de conquête d'un soir sous le bras mais moi vous pouvez toujours rêver. Dit-elle en croisant ses bras.

Cette... Putain... Elle commence à me saouler celle là ! C'est quoi son problème ! Les femmes c'est comme la mode, elles deviennent démodées avec le temps. C'est tout, mais elle m'inspirait la joie et la bonne humeur, j'ai cru qu'elle serait différente. Enfin elle l'est, elle cache bien son jeu ! Je vais devoir m'occuper de son cas. Je vais la faire tomber amoureuse de moi, elle va rien comprendre à sa vie.

- *tousse*, si tu le dit. Cependant je te prie de croire que c'est seulement parce que je m'ennuie que toutes ces femmes font partis de ma vie.

Elle me regarde avec un air dégoûté mais ne dit pas un mot. J'ai rien dit de méchant...

- Tu n'as jamais été l'objet de l'expérience de l'amour alors ? dis-je afin qu'elle se rende compte que ça a blessé mon amour propre.

- A ce que je vois, toi non plus.

- Que racontes-tu ? Toutes ces femmes sur ces couvertures de magazines ont fait les frais de mon amour et qui plus est elles étaient consentantes.

- Je ne considérerai jamais le sexe comme étant une preuve d'amour.

- Qui a parlé de sexe ici ?

- Votre visage.

- Uh, bon c'est vrai qu'elles ont prit tarif... mais c'est une preuve d'amour.

- Non aimer c'est avec le cœur pas avec le corps !

- D'accord, faisons un marché. Si tu tombes amoureuses de moi, tu feras quelque chose que je désires : sans devoir payer avec une quelconque monnaie. Dans le cas contraire, c'est moi qui fera une chose que tu désires : avec argent ou sans dans ce cas précis. Je sais que tu n'es pas riche, moi j'ai un compte en banque ... florissant si je peux dire.

Elle me regarde avec tellement de suspicion qu'elle commence à faire brûler mon costard. Elle relève la tête et tend son bras afin de faire une poignet de main.

- Marché conclut

Je ne savais pas qu'elle dirait oui ! Cependant si elle sait que je vais bientôt perdre le contrat que l'on vient de passer, je suis foutu, je ne sais pas ce qu'elle a dans sa tête.

- Cependant il y aura des règles. Dit elle avec assurance.

Nous allons donc devoir rédiger un contrat....

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Le voile est enfin levé l'inconnu est donc un riche milliardaire, vaniteux, direct mais anti-féministe 😊😋 D'autres trait de caractère sont à prévoir. On s'aperçoit enfin du mordant que possède Luna malgré le peut d'amour qu'elle possède pour lui... J'espère que cette révélation vous plaît, de plus je souhaite sortir un peut du cadre de l'hôpital par la suite.

Deux mondes différents Où les histoires vivent. Découvrez maintenant