SIDE EFFECTS

ᑖнᐰpιŦ℞Ξ 1 - L'amertume -

Voici le premier chapitre de ma fanfiction Harry Potter. J'espère qu'elle vous plaira. N'hésitez pas à mettre une étoile et a commenter, car cela m'encourage beaucoup mine de rien.
Désolé pour les fautes trop flagrantes, si il y en a!
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Mes parents ont toujours cru bon de me faire intégrer une école moldue, plutôt que de demeurer à la maison. Ils pensaient que ce serait le mieux pour moi. Quitte à ce que je m'acquitte d'eux à jamais, et que je préfère ce monde là. D'un côté je les comprend et de l'autre j'ai du mal à le digérer, encore aujourd'hui.

Depuis que le médicomage avait annoncé la terrible nouvelle à mes parents. S'occuper de moi ne s'était jamais avéré aussi délicat et rude, pour eux.

En revanche suite à cela, les choix de mes parents m'ont toujours semblé évidents et d'une logistique impressionnante :
- Me faire intégrer une école moldue pour ne pas me sentir désavantagée face aux autres enfants du village.

- Tout en me laissant apprendre les moindre secrets du monde magique, sans me restreindre pour me rappeler mes racines.

Mais même en apprenant tout ce qu'un sorcier devait connaitre à mon âge. J'ai toujours été désemparée par la nouvelle. Je me suis toujours sentie seule face à l'injustice que le destin m'avait offert. Si nous pouvons appeler ça un cadeau, bien évidemment.

Je me rappelle encore qu'avec mon frère, quand nous étions petits, nous avions l'habitude de guetter les élèves de Poudlard qui venaient dans le salon de thé de nos parents, pour y déguster les différentes pâtisseries de la maison.

Je me souviens comment je les regardais utiliser leur baguette pour se servir des théières qui leurs étaient servis. Je me souviens qu'à cette époque, je m'étais imaginée avoir une grande carrière, que ce sois au ministère ou en tant qu'en artiste. Je m'étais imaginée posséder une magnifique baguette, jusqu'à en faire pâlir de jalousie mon frère. Je m'étais imaginée me vêtir de ce belle uniforme aux couleurs de ma maison.
Des rêves pleins les yeux, j'avais.

Cependant à l'époque je me trouvais bien trop ignorante et crédule, ça me dégoûte d'y repenser. Alors que mon frère avait commencé à développer ses pouvoirs à mon âge, moi rien ne se passait. Et c'est bien à ce moment ci que j'aurais dû apercevoir l'inquiétude de mes parents, s'aggraver de jours en jours
J'étais alors âgée de six ans.

Cependant quand toute ma famille fit le déplacement jusqu'à Londres pour aller à Sainte Magouste. Il m'avait semblé qu'il y avait bel et bien quelque chose qui clochait. Par ailleurs quand mes parents m'ont accompagnée jusqu'au bureau du médicomage, tout en me lacérant les mains. Je m'étais senti prise au piège et j'avais redoutée la rencontre.

Puis j'ai fini par accepter que l'heure était grave pour moi.

Je me rappelle de l'expression faciale de mes parents. Tous deux arboraient un regard fermé et imperméable à toutes émotions ou actions extérieures. Je suis même persuadée que si j'avais osé crier à cet instant, ils auraient continué leur marche tout en me traînant par terre. Un vent de solitude me submergea, alors.

Quand le médecin finit de m'ausculter dans un silence des plus perturbant. Ma famille et moi même nous nous sommes assis en face de son bureau. Il était vieux et rabougri, il ne m'inspirait pas la sympathie. Pourtant c'est de magnifiques yeux qu'il possédait. Je m'en souviens comme si c'était hier. Comme si cette plaie venait tout juste de s'ouvrir.

Pour ne pas vous mentir mon cerveau s'était figé dans le temps. Je n'ai donc pas entendu toute la discussion qu'il a omis faire à mes parent pour retarder le drame. Néanmoins un seul mot réussit à se loger dans mon esprit : "cracmol"