ᑖнᐰpιŦ℞Ξ 11 - Je ne vais pas devenir une sans abri

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Bonsoir, je reviens aujourd'hui avec le onzième chapitre de ma fanfiction !
J'espère que le précédent vous a plus même si il date !
J'ai pris du temps à poster et a écrire ce chapitre, je le sais car les cours! Et la fatigue à cause des cours et c'est vrai que j'ai eux une pause d'inspiration, je ne voulais pas écrire pour écrire.. Enfin!

Désolé aussi pour les fautes trop flagrantes.

Et bonne lecture
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J'avais donc décidé durant tout le voyage de me taire et de faire la soupe à la grimace. Même s'ils semblaient être sympathiques, j'avais encore du mal à digérer leur manque de tact d'il y a une heure. De toute manière, tout ce qui se rapprochait à mon handicap était dur à avaler. Connaître la magie et ne pas avoir la faculté d'en jouir sont une torture parmi tant d'autre, même si j'aurais tendance à dire qu'elle reste la plus douloureuse d'entre toute. Parfois, j'aurais préféré naître moldu ou encore ignorante, cela m'aurait évité quelques bricoles et surtout le début d'une crise d'adolescence. Alors que les deux, David et Alban, avaient fait une croix pour de nouveaux m'aborder et renouer le dialogue, l'un des garçons qui dormaient précédemment, s'était approché de moi avec un bol de soupe. C'est vrai que cela faisait plus de quatre heures que je n'avais rien ingéré.

- Tiens mange ça ....

- Merci.... Je lui souris timidement en remarquant qu'il n'était vêtu que d'un caleçon.

- Moi, je suis Tristan... Si tu te demandais, et tout... Bref, je vais te laisser.... Alors qu'il était reparti, il revint avec un ustensile métallique : une cuillère. J'avais totalement oublié. Hehe, tiens !

Je saisis l'objet et pus enfin déguster ce bouillon qui n'était pas si affreux que ça. En plus, il y avait des vermicelle en forme de lettres et je ne manquai pas de m'amuser pour y former des mots allant de mon faux prénom à des jurons.

Le voyage fut relativement long, tellement long que les deux autres garçons eurent le temps de s'habiller et de jouer une bonne heure de leur instrument. Je l'ai alors observé attentivement. Parfois, il faisait des fausses notes et ça m'amuser de les reprendre dans leur faute. Je dois bien avouer qu'emmerder autrui me plaît bien.

Donc une fois qu'une certaine complicité s'était stallée, je me suis permis de poser des questions, après tout, je ne savais rien d'eux.

- Donc vous êtes musiciens... Mais pourquoi partir en van à Londres, ne me dites pas que vous n'avez pas vos permis pour transplaner ?

Les deux jeunes hommes se mirent à sourire, et celui qui ne m'avait pas adressé la parole une seule fois prit la parole.

- Et bien disons que ça n'aurait pas été très pratique avec notre matériel vois tu. Dit-il, simplement.

- C'est vrai, mais les sorts de réduction exisent, répliquai-je tel une mise sur tout.

Les deux garçons échangèrent un regard complice que je ne compris pas vraiment. Ils donnaient l'impression de communiquer en une langue inconnue qui leur était bien propre.

- Pour une cracmol on trouve que tu en sais des choses, suggéra t'il.

- C'est vrai, j'en sais des choses. Ce n'est pas parce que je ne peux pas faire une chose que je ne peux pas à contrario la concevoir et la comprendre.

L'autre jeune homme, se mit alors à me regarder de manière intense, ce qui me perturba. Comme s'il essayait de me rapprocher ma vanité. Je déviai le regard avant que mon visage prenne les couleurs de la honte "Qu'est-ce qu'il essaie de faire "

Je suis donc retourné à ma place pour contempler le paysage. Je pouvais enfin souffler là où j'étais mon parent aurait dû mal à me retrouver. Cependant, alors que je m'apprêtais à vivre une nouvelle vie, une question des plus cruciale s'imposa "je vais dormir où ? "

C'est à ce moment là où j'ai regardais la vitre avec des gros yeux. Mon voyage avais été tellement précipité que je n'avais même pas envisagé cette question.

C'est à ce moment là où j'ai regardais la vitre avec des gros yeux. Mon voyage avais été tellement précipité que je n'avais même pas envisagé cette question.

Tout à coup, Alban commença à se diriger vers le rebord de la route et s'écria à pleins poumons " PAUSE!! "

Nous sommes tous descendues et l'on m'a même prêtait un manteau qui me donnait des épaules bien trop larges. J'étais ridicule à voir. Ils allumèrent un feu prêt du van, à l'aide de leurs baguettes. Tous se mirent au tour, pour y faire cuire le repas.

- Bon, petit récapitulatif.... Nous sommes proches du Mur. On le traverse, on arrive directement sur une route à 3 km de Londres puis direction le studio, il se tourna vers le garçon qui m'était encore inconnu, Esteban, tu connais l'adresse tout est Ok avec le proprio.

Le fameux Esteban, acquiesça de la tête après avoir tiré une taffe de sa cigarette. Tout à coup, Alban se tourna vers moi.

- Et toi, tu voudras qu'on te dépose où Roxane ?

Ah et voilà la fameuse et redoutable question. Je perdus mon courage et mon sang-froid. Mentir, ou la Vérité ? J'hésitais.

- Et bien... En fait je... Je ne sais pas où dormir, mais au pire de chez vous, je trouverai un endroit !

Ils s'échangèrent le même regard complice avant de faire preuve d'un silence accusateur.

- Quoi vous croyez que je ne suis pas capable de me débrouiller?! M'offusquai-je.

- Et bien, tu n'as pas d'argent... Et tu es une jolie fille donc... déclara David en essayant de ménager.

- Oh ! J'ai de l'argent ET moldu en plus, je suis grande, je le débrouillerai ! Je sais me défendre.

Esteban se leva alors se, préparant à se battre,pour sûrement me prouver publiquement que j'avais tort.

- Viens alors !

- Non mais de suite les grands mots !

Il me prit par la taille et me posa brutalement sur son épaule, sans que je puisse rien faire. D'ailleurs, j'avais abandonné l'idée de me débattre, déjà qu'ils devaient tous déjà avoir eux un aperçu de les sous-vêtements, je n'allais pas en plus de cela le rendre ridicule. Oh que non.

- c'est bien ce que je pensais, finit-il par marmonner en me déposant. Nous avons alors échangé un regard d'une dizaine de seconde avant que je me libère de son envoûtement, pour la deuxième fois. Il avait quand même de beaux yeux, il n'y a pas de doutes.

- Moi en tout cas où nous ça ne nous dérangerait pas de t'héberger. Le temps que tu trouves un appartement, et tout le tralala. Enfin, c'est mon avis!

J'étais très touché par cette délicate gentillesse, mais je ne la comprenais pas, je ne méritais pas autant.

- Pourquoi être si gentil avec moi ? Vous ne me connaissiez que depuis 7 h du matin... Je veux dire, je pourrais être la pire des chieuses et vous voulez quand même m'héberger!!!

- Tu l'es, t'en fais pas. Répliqua Esteban tout en apportant à ses lèvres une cigarettes. Je ne savais pas pourquoi il avais décidé de me provoquer ce petit Sagouin, mais il le payerais de mon courroux un jour où l'autre. Enfin, j'essayai de me calmer devant les regards amusés de tous.

- Franchement nous ça nous fais plaisir d'aider, et puis tu t'es vu ? Tu ne dois pas prendre beaucoup de place... Et si au plus grand hasard tu veux nous être redevable, aide nous pour les tâches ménagère ! Essaya de négocier habillement David.

Ouais je vois le genre, ils ont une bonne occasion de pouvoir se débarrasser du ménages donc ils la saisissent. Après tout, je n'ai pas d'autre option plus qualitative et la rue n'est pas mon environnement de prédilection.

Alors que tous attendaient ma réponse avec une ridicule impatience, je finis par choisir.

- Ok va pour cette option, MAIS je suis pas qu'une femme de ménage et si votre studio devient aussi dégueulasse que votre van... Vos affaires, je vous les fou là où je pense !

SIDE EFFECTSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant