Bonsoir, aujourd'hui je reviens avec le deuxième chapitre de ma fanfiction !
J'espère que le premier vous a plus! Enfin pour finir n'hésitez pas à la fin de voter et de me donner vos avis en commentaire.
Désolé pour les fautes trop flagrantes, si il y en a!
___________________Enfermée dans ma chambre. Comme pour chaque vacances, je commence mes journées cloitrée, et je les finirais de la même façon.
Devant mon piano, j'hésitais à renouveler cette heure de pratique pour un autre instrument ou une autre activité. Mais l'envie n'est pas là.
C'est alors en déviant la tête que j'aperçus les manuels abimés de mon frère. Je me suis alors levée, je les ai saisis, puis je me suis jetée sur mon lit.
Et une fois qu'une nouvelle chandelle me fut nécessaire pour continuer ma lecture, je décide enfin de pointer le bout de mon nez hors de ma chambre.
Entendant seulement le silence bruyant du rez-de-chaussée qui lorsque la nuit tombe, se transformait en cabaret.
Je prends l'initiative de m'aventurer dans les cuisines et d'y souper seule.
Néanmoins une évidence me frappa en plein visage, sans aucune raison apparente, comme quand on se plonge un peu trop profondément dans son subconscient :" Je suis jalouse "
Je recrache alors mon jus de citrouille, puis cette évidence se mit à rayonner de plus en plus. Mes projets futurs et mes envies seront alors influencées par elle. C'était la conclusion que je me suis faite.
Mais c'est en percevant des rires, ou plutôt des gloussements, que mes pensées s'interrompirent brutalement.Une jeune fille, à peine plus vieille que moi, rentre dans la cuisine au bras de mon frère. Devant mon silence morne, mon frère finit par y répondre.
« - Béatrice, voici ma sœur Dita. Dita, voici Béatrice. »
Avec peu d'intérêt je finis par répondre sèchement.
« - Enchantée. »
Et comme d'habitude mon frère se dépêche de fouiller la cuisine et s'empare d'une bouteille de whisky pur feu, pour un allée simple dans sa chambre.
" Béatrice je te hais! "
Voilà ce que j'en ai déduis de la situation. Au début elle m'a surpris et enfin elle me dégouta. Car elle témoignait d'un amour que je ne voulais pas accorder à mon frère.
Écœurée, je sors me promener dans les rues chaudes de Préaulard en pleine nuit d'été.Le crâne de nouveau rempli de pensées noires. Le regard tourmenté et les membres tendus, je vagabondais où bon me semblait sans même imaginer me perdre. Je connais chacune des rues, même la nuit. Je le sais, c'est presque instinctif.
Marchant, tout en imaginant cette fille au bras de mon frère, et même plus, la colère survint quand la continuité de mes pensées me fit imaginer mes parents, heureux de travailler dans leur salon. La rage s'amplifia puis finit par m'envahir et un torrent de larmes s'en suivit.
" Eux sont heureux et se moquent bien de ton malheur !"
Je m'arrête alors devant la palissade d'une maison et finis par terre recroquevillée sur moi même.
" Tu es nulle, pitoyable, jamais tu n'atteindras le bonheur"
Alors que je pensais terminer ma soirée ici, mon instinct me sors de cette état second. Et c'est en relevant mon visage bouffi que j'aperçus à un croisement, un homme voilé d'une cape noir. Il était tourné vers moi.
Il ne me fallut pas une seconde de plus pour comprendre que c'était moi qu'il observait.
Il semblait pourtant inoffensif, comme si rien ne pouvait arriver. Cependant, plus je le contemple, plus je me sentais ballonnée, comme une orange que l'on presse.
Ma tête commençait à se faire lourde, à me peser tel la misère sur ce bas monde.
Alors calmement en écoutant ma peur avisée, je me suis mise en tête de trouver un itinéraire pouvant facilement semer quelqu'un. Une fois cela mit au clair, je pris mes jambes à mon cou, légèrement troublée.Le lendemain matin , quand le bruit des tasses retentit jusqu'à mes oreilles, je décide de sortir. Je savais d'avance que cela en perturberait plus d'un, mais j'avais besoin de quelque chose. Vêtue de ma robe de chambre, j'enjambe le cadre de la porte de la salle à manger. Tout le monde se retourna, sauf Béatrice, qui finit par suivre la majorité au bout de quelque secondes.
Ma mère s'apprête à s'émerveiller, mais mon père l'arrête d'un mouvement de la main. Mon apparition n'était pas anodine, sinon je ne serais pas venue pour seulement faire acte de présence.Aux balivernes ma bonne conduite ! J'avais deux nouvelles à leur annoncer : Une sortie chez une amie et une envie particulière.
Je m'approche alors vers mon frère, des galions à la main :
« - Liam, achète moi une dague quand tu iras à Londres cette après-midi. »
Je n'avais pas besoin de dire "s'il te plait" avec lui. Car ma voix faussement douce et inoffensive me permet ce genre d'infraction. Surpris un instant par ma demande il écarquille les yeux.
« - Si tu le veux...as-tu une autre en... »
Mais il finit par se taire quand il m'observa approcher mes parents. Je sais que parfois j'intrigue car je suis imprévisible et parfois je dois l'admettre que j'en joue. Béatrice était troublée face à mon comportement. Mais je m'en fiche : je la hais !
« - Cette après-midi je ne serais pas là, aussi je tenais à le dire.
- Pourquoi ! » demanda pragmatiquement mon père.
« - Nina m'a invité à ses sessions de chasse avec son père, et j'ai accepté. »
Habitué à mes tardives déclarations, mon père rebiqua un de ses sourcils et laissa un soupir de faiblesse s'échapper.
« - Et bien... passe une bonne journée. »
En tournant les talons je finis par lancer un regard meurtrier à cette satanée Béatrice que je haïssais sans même la connaitre.
Habillée et mon sac prêt, je sort le ventre vide de chez moi. En sens inverse, j'emprunte l'allée principale de Préaulard pour me diriger vers ce sentier de terre. Une à une je contemplais les façades de chaque boutique. Une fois sortie du monde des sorciers, j'attends patiemment l'arrivée de mon amie. Je vais pouvoir passer une journée sans cette connasse qui ose coucher avec mon frère!
JE LA HAIS! JE LES HAIS
Merci à ninatouck pour sa correction
VOUS LISEZ
SIDE EFFECTS
Hayran KurguDita a 15 ans et se déteste, mais ça n'a pas toujours était le cas. Dita est une cracmol issu d'une famille où il aurait mieux fallu ne pas l'être. Pourtant Dita est là... Enfin pour plus très longtemps....